Tricot - Crochet - Couture - Créations uniques |
Le blog de
Néon & Tricôtine
Ma bulle à partager c'est aussi.... les mots, l'écriture et .......souvent de drôles d'idées |
La vie est trop courte pour ne pas créer |
Bienvenue dans la bulle de Néon et Tricôtine.... une bulle rose de folies
Néon, c'est mon cerveau qui tournicote sans jamais me laisser en repos... Retrouvez nos créations à emporter sur Tricotinobulles |
Les résultats sont proclamés sur le blog Tricotinobulles
Néon a tournicoté son zébulon de tous côtés depuis plusieurs semaines,
absent des tuyaux, il s'affairait en liberté...
quelques échappements libres ou commandés sur Tricotinobulles ... il n'a pas chômé
un ECha(t)ppé rayé pendu par le cou à la poignée
Mon Echapôbéret juché sur une tête moulée
Deux zécharpées jumelles pour sa copine de maternelle
Un Echapô d'anniversaire retardataire et son boa pileux...
Il fait frisquet en janvier, un pagne d'Août n'était plus jusdicieux
Echappements libres... au bout du fil
ça tournicote de plus belle...
jusqu'à tricotiner la neige
A venir d'autres échappées belles !
© Tricôtin&néon
Crumble glacé réalisé en trois coups de cuiller à pot
Ingrédients:
1 paquet de meringues natures
Framboises du jardin ou surgelées
Sucre glace
Coulis de Framboise
Chantilly
(mettez les framboises à macérer avec le sucre glace à l'avance afin qu'elles soient bien sucrées)
Préparez le dessert juste avant de servir
Emiettez une partie des meringues que vous disposez au fond de la coupe à glace
ajoutez framboises, alternez avec de la meringue
(la meringue donnera le croquant d'un crumble)
terminez par framboises
arrosez de Chantilly puis de coulis
décorez d'une meringue sur le dessus
.... c'est prêt en un éclair et fulgurant !
(variantes : tous fruits rouges, ajoutez une boule de glace ou sorbet )
Elizabeth II entre en lice
pour le règne le plus long du Royaume uni
mais Victoria n'a pas encore été battue à plate couture
sauf .... chez Tricotinobulles
Sonnez trompettes,
résonnez hymnes anglo saxons
Queen Victoria
en vizzite officielle sur nos pages
Couronne et Crinoline...
God save the Queen !
pochon Victoria "zébullition spéciale à Noël "
@ Tricôtinoutremanche
Défi N°74
proposé par Enriqueta
Qui n'a jamais aimé un objet démesurément (et pas seulement quand vous étiez enfant) ?
Qui n'a jamais cru qu'une machine pouvait avoir une personnalité ?
Qui n'a jamais personnifié un objet (en lui donnant un nom par exemple) ?
Qui n'a jamais parlé à une machine ?
Choisissez un objet / une machine et racontez nous sa vie humanisée et ses relations avec vous (ou avec un autre humain) qu'elles soient positives ou négatives.
Royale's Memories
Une grande Dame a rêvé quelques instants.... depuis l'armoire du grenier (clic)
La petite en rêvait depuis tant de temps, s'extasiait devant les vitrines des grands magasins sur des fabrications rosies attirant les gamines, qu'on appelait "machine à écrire" parce que c'était la mode .
J'étais la divine , "la Royale", qu'on lui avait offerte.
Je m'étais pavanée un matin de Noël enrubannée de papier coloré, sous ce sapin miniature, qui laissait perler quelques gouttes de sueur résinées, dans cet appartement surchauffé .
Son père m'avait d'abord camouflée dans sa cave atelier, pour me faire une toilette intime, avait amoureusement huilé mes rouages mécaniques, pour que chacune de mes touches fasse mouche.
Je n'étais pas une petite jeune tout juste sortie d'usine , j'étais une réformée du boulot, il manquait trois capuchons d'alphabet à mes touches, mais j'avais fière allure . Une limousine, une solide "traction" malgré mon clavier édenté.
J'étais la Royale surprise de Noël !
Je ne fus pas déçue, une fois débarrassée du papier cadeau qui m'étouffait , je fus son amie dès notre première rencontre.
Je suis aujourd'hui dans ce grenier, sans tristesse, je ne suis pas partie comme d'autres objets, abîmée dans un container ou une benne de recyclage, elle sait que je suis là, parfois elle me rend visite, me caresse du bout des doigts, comme l'on ferait d'un piano qui vous émeut , frappant quelques notes sibyllines.
Mon ruban bicolore rouge et noir, a séché, elle n'en a pas trouvé pour le remplacer; je me souviens de ses petits doigts qui habilement suivaient mes guide ligne, pour tendre mon ruban, ses petits doigts maculés d'encre fraiche..., elle rembobinait à la main, faisant perdre la tête à ma bobinette gauche dans un tourbillon de plaisir, et rechargeait en sens inverse ma bobine droite qui redevenait ventrue, prête à nouveau pour les mots à frapper, prête à embarquer pour des lignes d'évasion féérique.
C'était le temps où nous jouïons ensemble des partitions particulières, elle me confiait ses tickets de clientes dans son univers de "Mademoiselle la Marchande", puis les noms de ses abonnés dans " Madame La bibliothécaire" : je m'appliquais à son gré pour aligner les dates d'emprunt et date limite de retour de l'oeuvre littéraire, tabulant les colonnes dans un gros bruit de chariot déplacé sur son rail.
Son sourire enfantin, radieux, quand ma sonnette annonçait la fin d'une ligne était mon plus joli cadeau.
A chaque déménagement, la petite fille menue me portait malgré mon poids important, j'étais son trésor, elle ne confiait cette tâche à quiconque de peur que je ne tombe dans les escaliers au risque de me briser.
Elle déménageait souvent.. parfois d'appartement, mais parfois simplement dans sa chambre, elle était toujours à la recherche de l'endroit idéal , pour me voir depuis son lit ou la porte d'entrée.
J'étais une reine sur un piédestal .
Ma peinture était quelque peu défraîchie, elle habillait parfois mon capot de papiers irisés suivant l'évolution de ses goûts, patiente, inventant le papier collant pour moi à grand renfort de ruban adhésif.
Chaque année, elle otait ma parure fânée par la lumière et le soleil, j'étais une élégante essayant une robe différente, sa mode était la mienne, j'avais ma modiste personnelle.
Je sais qu'elle ne m'abandonnera pas, même si je suis là, au repos, je sais bien qu'elle frappe sur des claviers plus souples depuis quelques années, je ne suis pas rouillée malgré mon âge avancé, elle m'entretient à l'huile d'olive . Il manque juste un ruban rouge et noir bien encré pour que je puisse élancer à nouveau mes lettres et ma ponctuation ..
Existe - t-il quelque part cet alter ego.?
Il faut que je songe à glisser cette idée, souffler au creux de son oreille ... il n'est peut-être pas trop tard ....
"Dis !?Tricôtinette, regarde peut-être sur internet ?"
@ La Royale de Pascale
(1ère diffusion Novembre 2010 sur une idée de Parisianne "objets inanimés" )
Il fait à peine jour, un mince rai lumineux grisâtre s'aventure à me chatouiller le nez sous la couette, il est trop tôt, j'en suis convaincue .
Soudain cette sensation qu'on va manquer la fête vous émoustille,c'est sûr , il faut se lever, après il sera trop tard.
Comment ne pas avoir reconnu plus tôt le silence qui engourdit les alentours, on ouvre les volets et elle est là, bien là! mais pour combien de temps ?
Les chiens n'ont pas quitté leur niche,
A travers la fenêtre de la cuisine,
ils suivent mes allées et venues
Je débarrasse le poële des cendres de la veille,
il reste quelques tisons enfouis incapables de s'éteindre,
prêts à entâmer une seconde journée de labeur..
Quelques piquets de vigne par dessus
et la flamme se met à crépiter de joie, flambante neuve.
Quelques piaillements d'espoir parviennent à mes oreilles,
le rouge gorge fait la manche sur sa branche habituelle.
Oui il y a des miettes pour toi, ne t'inquiète pas
et puis ce petit pot de graisse de canard
que j'avais conservé pour roussir des patates,
il te sera plus utile qu'à nous pour réchauffer ton corps.
Le train train du matin s'étire...
Le téléphone sonne,
Kéké la bricole de si bonne heure ?
C'est certain elle est passée chez lui ! aussi !
il est tout excité
comme au temps où je lui sussurais à l'oreille
l'arrivée de la merveille
pour qu'il n'en perde la moindre poudre !
Le train train du matin s'étire....
interrompu sans cesse par ces pauses que l'oeil capte:
Bulle explore du bout des coussinets ce coton étrange
Aquarelle vérifie que le gras des oiseaux n'a pas été empoisonné
Frafouille entend la voix de son maître,s'élance et glisse folle de la découverte de cette fine couche saupoudrée sur le chemin. Elle se grise de blancheur incapabe à réfreiner cette envie de jouer qui l'étreint
Je me hâte, une promesse faite,
y compris à soi-même,
....n'attend pas , n'est-ce pas ?
Pas de Gorilles ce dimanche,
pourtant bien chaussée, bien couverte,
pas de carotte !
Elles sont cuites ....dans ma soupe d'hier,
pas de boulets de charbon !
une bobine de fil vide, deux grosses perles ,
un foulard , un bob publicitaire...
j'ai tenu ma promesse !
Dimanche à ma carte.... blanche
© Tricôtinàlafête
Samedi on patouille,
on pâtamodèle des gâteaux bleus,
on roulapatisse et ça plisse
Samedi on cuisine des ingédients pas très digestes,
des papillons doux déposés sur les joues....
On souffle de vraies bougies
on applaudit comme si c'était le jour j
dimanche on dîne.......
d'oeufs croustillants
de tartes aux fruits
de gâteaux en feutrine ,
on partage....le week end est cuit ...au poil !!
Plein de recettes (clic) qu'on attendait de mettre en pratique depuis longtemps
il nous manquait une belette pour faire le cobaye
Manon volontaire commise d'office en cuisine
c'est génial !
© Tricôtinôweekend
Jeudi Poésie
thème " rétro "
Rétrospective
" jeunes années "
sans perspective
maints visages en défilé
aux virages épinglés
lèvres pincées
feux rouges
joues blèmes
rétrofreinage zygomatique
l'oeil vissé au rétroviseur
© Tricôtinôteintétain