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Tricoucou ! C'est Moi !

  • : Le blog de Néon & Tricôtine
  • : J' AI LA PASSION POUR LE TRICOT ET LE CROCHET, LA CREATION DE BIJOUX ARTISANAUX ET CADEAUX FAITS MAISON, mais aussi tout ce qui concerne l'écriture,le bricolage, le jardinage, bref tout ce qui fait une jolie vie !
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Hop On Cherche Là

Tricôtinozarchives

23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 22:01

 

 

Défi n° 105 proposé par Brunô

À partir de cette toile du peintre BALTHUS,

BALTHUS (Peintre)

donnez libre cours à votre imagination,

racontez votre histoire en prose ou en poésie

en utilisant un ou plusieurs éléments

ou personnages du tableau,

en démarrant ou terminant votre texte  par cette scène,

en cherchant à retranscrire ce qu'a voulu exprimer le peintre...

Les choix sont multiples, ouverts et libres.

Bonne création !!!!!

L'Amiral Ô

 

  COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS


 

Par la fenêtre, elle admira le panorama, goûta le calme du voisinage.

Les bruits  de la capitale étaient loin derrière elles à présent,  la sérénité reviendrait, il suffirait de l'apprivoiser, ne pas l'effrayer pour qu'elle  leur offre une nouvelle vie.

 


Ninon avait déjà pris ses marques, malgré leur arrivée matinale, elle s'était installée pour revoir sa partition dans cette pièce pas même encore aménagée. L'enfant avait ôté la couverture protégeant le piano des autres meubles dans le camion qui transportait leur passé, et s'en était fait un coussin moelleux . Il  lui restait peu de temps pour répéter sa prestation mais cela ne semblait pas l'inquiéter.

 

- Maman ?

 

- Oui Ninon


- A quelle heure Papa doit-il arriver ?

 

TUTT TUTTT TUUTT


- Et bien, je crois ....qu'il est là !
Sa voiture est devant la grille...

 

 Un sourire éclaira le visage de la fillette, la partition glissa de la chaise, elle partit en courant , dévala les escaliers quatre à quatre.

 

Sa mère la vit sauter au cou de son époux et l'entendit déballer les dernières nouvelles dans une cacophonie enfantine  qui lui ressemblait si peu, impatiente qu'elle était de lui faire les honneurs de la nouvelle maison qu'elles avaient  dénichée si près de l'auditorium .

 

Elle laissa ses pensées s'évader, avec cette sensation de ses cheveux repoussant timidement sous le turban:

Parviendrait-elle à guérir dans ce havre de paix, verrait-elle grandir Ninon suffisamment longtemps ?  

 

La pluie avait soudain cessé, le soleil inonda la pièce .... en signe d'approbation.

 

Maya s'éloigna de la fenêtre et d'un pas assuré monta sur l'escabeau, accrocha ce tableau de Balthus qui la ravissait  tant....


 

@Tricôtinôtablô

 

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:01

Défi  N° 104

proposé par EGLANTINE

 COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

La basse-cour est en colère, tous les matins le coq la réveille aux aurores.

Imaginez la révolte des animaux de la ferme, en vers ou en prose,

de la façon qu’il vous sied le mieux, poème, historiette, dialogue …

vous pouvez même convier le voisin qui aimerait lui aussi faire parfois la grasse matinée !

 

 

coq

 

COCORICO ! COCORICO !

DEBOUT LA DEDANS .... AU BOULOT !

 

Les poules hagardes, yeux défaits, crète décolorée n'en pouvaient plus de ces cadences infernales,  on leur demandait de se lever chaque jour plus tôt que la veille.

Elles avaient bien tenté une grève de la ponte pendant plus de vingt jours mais cela n'avait pas entamé la ferveur du coq à chanter au soleil levant . Seul le fermier s'était retrouvé un peu plus ... sur la paille.

 

Rénato  fièr comme le coq qu'il était, scrutait le cheptel  de la basse cour qui s'approchait lentement de son tas de fumier.

 

Un dindon glouglouta un juron jusqu'à en devenir bleu de colère, puis retourna au plumard non sans avoir montré son derrière en une roue majestueuse à l'encontre du gêneur.

 

Une oie blanche pourtant bien remontée rougit de ce manque de respect .

 

 

 

COCORIC...

 

 - Qu'on lui cloue le bec ! osa une poule mouillée à peine sortie de sa douche

 

..CO COMMENT ?

 

- Qu'on lui coupe la tête ! couina un canard de barbarie

 

-Vous n'y pensez pas ? s'offusqua une mère poule 

vous voulez qu'ils fassent des cauchemars jusqu'à la fin de leurs jours ? désignant sa progéniture jaune poussin accrochée à ses jupons

Un coq sans tête qui cavale tout autour de la basse cour... BRR j'en ai la chair de poule !

 

Les invectives et les revendications pleuvaient de toutes parts, on sortit les outils , fourches, marteaux, faucilles sur les barricades .Quelques jeunes poulets bien décidés à en découdre avec la vieille garde aiguisaient leurs ergots malgré les appels au calme d'un chapon avachi. Le rouge de la révolte gonflait l'air frais du matin pâle.

 

Soudain  une détonation retentit  éparpillant la foule en un nuage de poussière  et une volée de plumes .

 

De caquetages en langues de vipères, on chuchotait depuis les poulaillers, tout laissait présager  un attentat et la fin tragique du coq ...

 

On imaginait déjà les gros titres des feuilles de choux  :

 

MORT DE RENATO

ROI DU BEL CANTO

SA CARRIERE A PRIS DU PLOMB DANS L'AILE.

 

 

SILENCE RADIO

SIFFLET COUPE POUR RENATO

repose en paix ! (et nous aussi)

 

Quand chacun eût repris ses esprits , et se hasarda dehors les yeux rivés sur le tas de fumier...

 

On découvrit une joyeuse kyrielle de pintades maquillées en cocottes de luxe, dandinant du croupion, enlacer Rénato et l'entrainer dans un french cancan endiablé. Quelques lapins agiles accompagnaient la troupe en roulant des mécaniques et des grosses caisses dans un raffût assourdissant.

 

Ah ça ira, ça ira, ça.... alla mieux dès le jour suivant : Tout le monde se mit au travail sans rechigner, à l'heure qui lui convenait .(le travail à la carte du parti pris était né)

 

Rénato ne sonna plus jamais le réveil à l'aurore ! Savez vous pourquoi ?

 

Chaque soir, il rejoignait sa troupe au lit d'Ô,

chantait  à tue crête , dansait avec son truc en plume jusqu'au petit matin

et dormait .....au moins jusqu'à midi  le lendemain !

 

 

 

@Tricôtinôplumarre 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 06:00

COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

Trouvez trois  mots (maxi) de.... tête 

(ce peut-être un sentiment, un mot visuel, auditif, une sensation... Lié à la mémoire etc...

ou bien un mot lié à la tête dans des expressions courantes

 (ex: tête à queue, peloton de tête, tête de cochon, pâté de tête ou l'inverse etc...)

Bref trois mots (maxi) qui aient un lien direct ou lointain avec la tête

écrivez un texte court qui évoquera vos liens à ces trois mots

    sans  trop vous prendre la tête !

 

 

Défi N° 100 et.... toutes mes dents !

 

Combien de fois ai-je entendu ces mots ? :

"et puis...fais pas ton bec de canard !"

mon bec de canard...

  c'était ma façon à moi de faire la tête,

la tronche quoi!

Tout autant que la baronne  l'avait elle.... en biais .

 

 Je fermais la bouche,

dents serrées jusqu'à m'en faire éclater les maxillaires

je ne me fendais pourtant  pas vraiment la gueule .

 

La  moindre réprimande montait rapidement au cerveau,

dressant mes cheveux sur le haut du crâne

échaudant mes joues au passage,

et j'enrageait intérieurement prête à mordre....

 

pepe-colere.jpg

(illustration : pépé soupalognon y crouton - Astérix en Hispannie )

 

 je crois bien qu'il y a eu nombre de rescapés

parfaitement inconscients du danger

imaginez!

si on m'avait dit "fais pas ta mâchoire de piranha "

 

.... d'autres n'ont pourtant pas eu cette chance ,

j'avais un forte propension à mordre

 surtout mon frère...

lorsqu'il me poussait à bout :

il  avait cette facilité à me faire dégainer les canines !

je crois bien lui avoir croqué le genou et le bras à plusieurs reprises

j'aurais pu le dévorer de la tête aux pieds (euh peut-être pas les pieds, à bien y réfléchir).

 

@Tricôtinôsanchôpensées

 

 

 

 

 

 


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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 06:00

 

 

Défi n° 99

 proposé par ABC

COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

"la cravate"

 

En quelques vers,

vous parerez votre poisson d'avril d'une cravate

et vous lui en expliquerez l'importance.

 


J'ai failli faire faux bond.... et pour cause :

0011-copie-1

 

blop blop dans le bassin

mes poissons coincent la bulle

flop flop dans le bassin

je brasse  

splatch splatch dans le bassin

je gliiiiisse

mon gros poids s'enlise

zip sloop...dans le bassin

les petits poissons volent

 

Bigre.... les voilà cravatés

me voici épuisetteée!

atchoum près du  bassin

me voici enrhumée

 

blop bLop dans le bassin

mes petits poissons rouges

coincez la bulle à volonté

 

Les petits pois sont verts,

autour de votre cou noués

surtout ne pas vous découvrir d'un fil

En Avril

et ....cailler !

 

@Tricôtinôpoissonsrougeàpoisverts

 

 

 

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 07:00

Défi n° 98  "Langage de fleurs"

Proposé par Quichottine


COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

On dit que les fleurs ont un langage, mais qu'en font-elles quand elles sont au jardin ?

 

Imaginez un dialogue entre les fleurs de votre choix,

en tenant compte de ce qu'elles sont censées exprimer dans un bouquet.


GEDC0207 

 

 

Consigne non respectée par manque de temps, le langage ci-dessous prêté aux protagonistes n'engage que Néon ! (toute ressemblance etc... serait purement fortuite )

 

 

 

L'allée centrale jonchée de paillis d'or venait  d'être soigneusement ratissée en un tapis moelleux aux sinuosités alambiquées. La cohue se pressait contre les barrières installées pour la circonstance.

"Demandez le programme, un peu ! .... Demandez le programme...beaucoup !"  scandait une Marguerite partiellement échevelée désireuse de s'affranchir du reste de sa tignasse en trois coups de pétales.

"Poussez pas derrière ! y a les orties qui me piquent !" maugréa un chiendent rageur presque déraciné de la bordure,

"Vous n'avez qu'à laisser passer les petits" répondit une rose empourprée suivie  de sa cohorte de boutons en uniforme.

 

Bien décidées à n'en faire qu'à leur tête, faisant fi des panneaux d'interdiction, une ribambelle de joyeuses pâquerettes avait pris place sur les pelouses, s'ébattant dans l'herbe grasse en matinée.

 

Le gendarme posté à l'entrée n'avait pu contenir le débordement de la foule, une grande gueule de loup en avait profité pour déchiqueter son habit rouge le faisant passer pour une coccinelle bête à bondieusetés.

Un contingent de coléoptères appelé en renfort prit position autour de chaque massif afin que l'assistance renoncule derrière le cordeau de sécurité.

 

Une pensée tournée vers le soleil se remémora  les déconvenues du spectacle de l'an passé " à peine audible  un vieux muguet s'est emmêlé les clochettes dans le tapis de mousse et a roulé jusqu'à la loge impériale renversant le choeur des violettes, et bien ils ont dû rembourser en monnaie du Pape sonnante et trébuchante !" 

 

"hihi ... trébuchante ? c'est le cas de le dire ! " pouffa un Muscari bleui d'avoir attendu le dégel à l'entrée du parc.

 

Soudain une fumée blanche s'échappa dans le ciel interrompant les conversations.....

 

" Bonsaï ! chut !!! ça commence !" claironnèrent  les bignones alentour, à qui voulait bien les écouter sans girofler.

 

Un choeur d'iris entonna en canon " De bon matin, j'ai rencontré le train de trois grands rois qui allaient en voyage....Venaient d'abord des gardes du corps et gens armés avec trente petits pages (clic) " 

 

Tricôtine entra en scène, portant chapeau, poussant brouette, armée de gants, sarcles, bêche et arrosoir ... et sifflota ces quelques notes...

@Tricôtinôreillôjardin
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 07:00

 

Défi n°97

Proposé par Francine


 COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS


"que vous ayez gagné au loto ou pas ,

faîtes donc la liste de vos envies en vers, prose, dessin, photographie ...

bref, sous la forme qu'il vous plaira."

 

 

souffler

 

Avant on m'aurait demandé comme ça à brûle-pourpoint la liste de mes envies,

j'aurais déroulé une liste noircie d'une multitude  d'objets hétéroclites et futiles,

  à faire frémir les parents d'enfants croyant encore au père Noël...

Mais ça c'était avant !

 

l'envie d' avoir un prince charmant

"ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants"

 ça c'était avant mais juste un peu plus tard !

 

l'envie d'avoir une jolie maison

emplie d'amour, de joie et de polissons

ça c'était avant  mais juste après le voeu d'avant !

 

A mes pieds déroulée

la liste de mes envies

une à une exhaucées

tel un conte de fées

ça c'est avant maintenant !

 

Il est temps d'être sage

car nous prenons de l'âge

Nos dos se courbent

Nos os se coincent

même si c'est pas toujours marrant

même si on étaient jeunes

Mais ça c'était avant !

On n'a jamais autant senti qu'on est en vie...

 

La liste de mes envies est loin d'être finie

On n'a jamais autant senti qu'on ait envie...

qu'ils rencontrent à leur tour

nos gentils troubadours

leur princesse et l'amour

 qu'ils vivent heureux

 qu'ils aient beaucoup d'enfants

 

 jamais  autant l'envie

qu'on m'appelle Mamie

j'aurai alors envie

d'aller cueillir des mûres

  et faire des confitures

 

j'aurai sûrement envie

de faire râler Papy

envoyer les petits

lui cacher ses chaussons

pendant son roupillon

 

Il y aura de la vie

dans notre jolie maison

pleine de polissons...

 

 

@ Tricôtinôzenvipressantes

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:39

Défi N°89 (en retard)

Proposé par Enriqueta

 

J'y suis..... enfin

(pas vraiment un lieu qui ne paie pas de mine )

Ecrit en 2010

 pour le Prénom du mercredi 
pour la récréa  chez Bigornette



Douces mélopées s'échappant
des ses flancs ouatinés
un ange blond  s'applique à déchiffrer
les notes et les arpèges des partitions ballades
sur le piano blanc du bonheur.

la cuisine enivrant les narines de senteurs épicées,
de lait qui bout dans un clapotis crémeux
prêt à inonder les pommes de terre en purée.

le couple de poulettes immaculées calmes
se regardant en faïence dans la bibliothèque

les histoires de l'enfant sage qui joue
parviennent aux oreilles invitant à la rêverie,

le chat qui croque de futures souricettes
ronronnées dans la couette violette
 
le quotidien devient magique.

la table du salon jonchée
d'ouvrages au long cours 
interrompus un instant 
pour la compulsion maladive
des livres de créativité.

Confidences, fous rires, regards complices...
ambiance feutrée shabby cosy

c'est Pulchérie , la maison de Lalie.   

pulcherie-1.jpg

 

 

0015.gif

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 06:00

Défi n°88

proposé par Un soir bleu

 COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

 

Il m'a fallu remonter le temps... chercher dans la malle aux souvenirs:

En fouillant , j'ai retrouvé des textes oubliés depuis déjà plus de deux ans

soufflons sur la poussière,

60 défis plus tard le n°28 sort de l'ombre à nouveau

il n'a pas pris un ride finalement,

 même s'il n'est pas fraichement sorti de mon néon

je l'aime toujours autant ....ce grenier là 

grenier.jpg

 

"Le grenier mansardé"

 

La rambarde de bois rugueuse de l'échelle style "meunier" qui y mène, tremble sous l'effet de ma main. 

C'était notre quartier général de filles t'en souviens tu Lalie ? Papa nous avait dit "si vous le nettoyez vous pourrez y camper". Pas encore rénové, à cette époque, les trous dans le plancher, les toiles d'araignées, les souris ne nous avaient pas rebutées! Nous en avions fait notre tour d'ivoire, nos lits à baldaquins confectionnés avec de vieux rideaux punaisés sur les poutres,  nous jouïons les princesses au grenier dormant ...ne dormions pas ! Nous avions toujours une nouvelle chose à nous dire...Nous inventions nos vies dans ce donjon où les princes charmants viendraient nous délivrer. 

Je connais ses entrailles dans les moindres recoins, là sous la tuile qui commence à chauffer au soleil printanier, il y a l'histoire de ma vie antérieure, l'histoire des mes vies intérieures, des morceaux de mon existence dont j'ai voulu conserver l'image, à travers des babioles insignifiantes, de peu de valeur.

Surtout ne rien toucher en mon absence... ne rien emprunter sans m'en parler.. jusqu'à cet ours en peluche borgne qui baisse la tête comme endormi par la chaleur.

Je pourrais m'avancer les yeux fermés sans craindre la moindre bosse, je connais la hauteur des poutres,  il suffit de se voûter légèrement.. A droite il y a la petite fenêtre qui donne sur le jardin;

J'ouvrirai d'un coup sec le vieux volet, il ne grincera pas !

Le soleil s'engouffrera arrosant la poussière de son jet lumineux, inondant mes narines des senteurs de Glycine, une abeille éblouie cherchera la sortie, le grenier au printemps , un bonheur sans pareil!

j' avance de trois pas, toujours les yeux clos,  la malle de marine de grand père est là, immuable, attendant patiemment qu'un jour on la "descende".. ma malle aux trésors qui ne renferme plus que les confessions  d'une adolescente sur un journal intime, perdu dans des photos de classe jaunies, et des correspondances anglophones de mon autre époque.

La progression vers le fond du grenier est plus oppressante,  je vais paupières fermées, la luminosité ne se perçoit plus, je sens que l'air est moins léger, l'unique fenêtre ne ventile pas aussi loin, la résine du lambris échaudé semble vouloir pleurer en larmes odorantes.

 

Ils sont ici au pied de la poutre maîtresse, il suffit que je me baisse un peu, une boite à chaussures fanée leur sert d'écrin : mes patins à roulettes aux lanières de cuir! ils sont là ! bien là! loin des fistons.. trop loin pour qu'ils osent s'aventurer à les essayer.

Le mur de pierre est juste quelques dizaines de centimètres plus loin, l'armoire y est seule à cet endroit,  droite comme un garde , l'unique espace où elle et moi pouvons être debout; à l'intérieur la machine à écrire mécanique " une royale", trônant parmi les affaires de plein air que l'on sortira cet été!

 

J'y passerais des heures, lovée dans cet antre chaleureux, en oublierais de boire et de manger, j'y serais ermite, sage, mon âme y vagabonde... c'est une invitation à la contemplation, la méditation, point besoin de cours de relaxation. Le grenier, c'est le comble! Un paradoxe, on vide la maison et on comble le grenier qui à son tour vous comble avec les souvenirs, j'y retrouve mes morts, mais aussi la vie à travers ces objets , les pans du passé.Ce mouvement perpétuel de sac et de ressac, module les battements de mon coeur , mon rythme cardiaque est entre parenthèses.

 

Je dois faire demi tour, le temps passe vite dans ma mansarde...

   

A la sortie je donnerai un petit tour de clé à la bouteille musicale de grand mère Marie, juste pour verifier qu'elle fonctionne,  ma visite sera terminée sur un petit air de menuet, je reviendrai avant l'été c'est sûr, chercher le matériel pour les jeunes qui voudront camper... à moins qu'ils n'investissent à leur tour le grenier ?

 

@Tricôtinôsouvenirs

 

C'était le thème de ma première prise de commandement sur la coquille, je suis heureuse de participer avec ce texte qui me tient à coeur , une impression de boucle bouclée m'étreint... Merci Francine, pardon de n'avoir pu écrire à nouveau sur ce thème . A bientôt toutes et tous , une petite amélioration après l'infiltration, me fait envisager l'avenir plus sereinement , je reste cependant prudente.  J'ai hâte de revenir vers vous en pleine forme ! bizzzzoux.

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 06:00

Défi n°87

proposé par Lilou

 COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

 

    On a tous en tête les douze signes du zodiaque  ou encore l’horoscope chinois.

 

                         Je vous propose donc de créer vos propres signes du zodiaque.


                         il en faut au moins six.

A partir de là vous avez le choix entre :

  -  décrire tous les signes succinctement avec les principaux traits de caractère

   -  soit choisir un seul signe que vous développerez

   -  soit les prendre deux par deux en cherchant les points convergents ou divergents

   -  soit faire l’horoscope de la semaine signe par signe.

 

Belier

  0098

Attention ne gérez pas bêêtement vos comptes au risque de vous faire manger la laine sur le dos.

Des loups vous attendent du côté des finances.

 

 

Taureau

 

0101

 

Mars est dans votre signe, vous risquez de voir rouge si l'on vous excite  un peu trop

 

 

 

 

 

.

Gémeaux

 

 

0100

 

Ne regardez pas trop du côté de votre nombril , vous n'êtes pas seul au monde.

 

 

 

 

 

 

Cancer

 

0099

 

Vous en connaissez un rayon pour battre en retraite.

 

 

 

 

 

 

 

Lion

 

0107

La lune en Capricorne pour le premier décan: Un vent de liberté  vous pousse à vous sentir d'attaque.

 

Une semaine parfaite, vous ronronnez

 

 

 

 

 

 

 

 

Vierge

 

 0106

Ne jouez pas les effarouchés, les cris ne sont pas la solution à vos problèmes.

Prenez les choses en main, l'amour est à votre portée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Balance

 

0103

santé :

Attention à votre alimentation, un mauvais régime pourrait facilement vous faire basculer vers le bas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Scorpion

  0104 

Amour:

Ne faites pas le mort après le premier assaut, vous méritez  qu'on en pince pour vous.

 

Montrez vous plus piquant pour parvenir à vos fins.

 

 

 

 

 

 

 

Sagittaire

 

0108

 

Solo :Cupidon veille

une flèche en plein coeur  détournera la trajectoire de votre vie sentimentale.

 

Duo :galopez en toute quiétude avec l'être aimé

 

 

 

 

 

 

 

 

Capricorne

 

0097

 

Première moitié du signe , ne vous entêtez pas, capri.. c'est fini !

 

Quelques infidélités sont à redouter pour les natifs de la seconde partie du signe.

Ne foncez plus tête baissée, vous pourriez blesser vos proches.

 

 

 

 

Verseau

 

0105

 

Sensibilité exacerbée, nerfs à vif, ne soyez pas éploré, un tsunami se prépare dans votre entourage  à vous  de surfer sur la bonne vague.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poissons

 

0102

 

 

Ne vous noyez pas dans un verre d'eau, réagissez sans tourner en rond.

 

Mardi ,le verseau sera à  l'aplomb du deuxième décan

Vos ennuis s'estomperont en fin de semaine, vous sortirez enfin la tête hors de l'eau de quoi vous appâter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

@Tricôtinôzorroscoops...

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 22:01

  0015

 

Le train était à l'heure, malgré les incidents survenus sur les voies la veille. Retarder le voyage d'un jour avait finalement été plus simple qu'elle ne l'avait imaginé, le guichetier n'avait pas opposé de refus à changer son billet, plaisantant sur leur prochaine entrevue du lendemain à la même heure . Cette journée supplémentaire lui avait permis d'être plus sereine, le sac à dos bourré à la hâte la veille par manque de temps serait inventorié plus avant et complété si nécessaire . Comment s'habiller lorsque l'on s'éloigne de sa région d'une telle distance ? La météo bien sûr, lui avait donné quelques repères, mais elle doutait du choix des vêtements qui lui permettraient d'apprécier pleinement ces quelques jours . Elle savait qu'une fois là bas , s'il manquait quelque chose on la dépannerait, mais son caractère était ainsi fait, il n'y avait pas de place pour l'imprévu, surtout pas pour les désagréments, elle se faisait une telle fête de partir vers cette destination lointaine.

 

Elle voyagea  sans encombre, malgré les diverses correspondances qui avaient ponctué son itinéraire  . La dernière portion de chemin de fer, lui parut rapide, les  paysages qu'elle avait aperçus par la fenêtre  s'étaient insinués un à un dans son âme , laissant exploser un bouquet final de roches grises et de cours d'eau d'un bleu profond.

L'excitation des jours précédents s'était muée en une lumière intérieure intense, et apaisée.

 

L'accueil fut chaleureux  dès le premier instant.. La  simplicité, la spontanéité émanaient de ses hôtes qui n'avaient pourtant rien laissé au hasard, chacun des convives fit  l'objet d'une attention particulière discrètement orchestrée. Un observateur extérieur aurait pû s'y méprendre, croire qu'il assistait aux retrouvailles estivales dans la maison familiale, d'une tribu essaimée aux quatre vents, heureuse  de partager les derniers jours d'été . Elle sourit à cette pensée, profondément émue et ne put s'empêcher d'ajouter mentalement une légende au tableau "nous avions rendez vous en terre inconnue, nous sommes arrivés en pays de connaissance " .

 

Ces quelques jours passèrent en un éclair, son sac qu'elle croyait avoir allégé des quelques petites choses offertes à ses amis, lui parut plus difficile à boucler, plus lourd soudain au moment du départ. Un second rendez-vous non loin promettait pourtant encore d'autres réjouissances ....

 

Tout au long du trajet de retour, elle plana sur un petit  nuage  qu'elle s'amusait à imaginer "accroché aux montagnes" qu'elle venait de quitter. Lorsqu'elle saisit son sac à l'approche du terminus, un "Meuh" joyeux jaillit d'une des poches intérieures, les voyageurs surpris la dévisagèrent instantanément ... Un fou rire monta dans sa gorge, irrépressible....

 

@ Tricôtinôzévasions

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