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Tricoucou ! C'est Moi !

  • : Le blog de Néon & Tricôtine
  • : J' AI LA PASSION POUR LE TRICOT ET LE CROCHET, LA CREATION DE BIJOUX ARTISANAUX ET CADEAUX FAITS MAISON, mais aussi tout ce qui concerne l'écriture,le bricolage, le jardinage, bref tout ce qui fait une jolie vie !
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Hop On Cherche Là

Tricôtinozarchives

11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 06:00

Défi N°59

"Les grandes vacances de votre enfance"

Thème proposé par Jill

  communauté CROQUEURS DE MOTS

 

110.jpg

 

 

 

C'était le temps de la fin des classes, la fête de l'école terminée, la remise des prix faite, nous embarquions mon frère et moi pour deux mois chez grand mère et grand père, en route pour le bonheur et la campagne toute proche du bord de  mer. Que pouvait on rêver de mieux ? Après les embrassades à nous tordre le cou, l'été commençait par un interrogatoire en règle, avions nous eu de bonnes notes ? passions nous dans la classe supérieure ? Des " Ah", des "Oh", des "ma chère" de fierté fusaient d'un côté puis de l'autre, aujourd'hui je me rends compte combien ils jouaient fort bien leur partition en duo, mes aïeux ! Nous défaisions ensuite dans la chambre aux lits jumeaux, les valises d'aluminium que Maman avait garnies de toutes sortes de choses, maillots, bottes, shorts, pantalons et les pulls.. La colo chez Mémère et Pépère c'était quelque chose, la garde robe complète était nécessaire ! Nous arborions un moment nos costumes de kermesse, le temps de faire les photos qui rejoindraient dans l'album familial celles de l'année d'avant.. Les formalités accomplies, nous pouvions enfin passer la frontière entre l'école et les grandes vacances, troquions nos effets de ville contre des tenues pratiques, nous entrions dans l'autre dimension, prêts à battre la campagne sans lui laisser le moindre recoin pour souffler. A nous!, le jardin et ses artichauts plumés de violet , guerriers indiens alignés, parfaitement disciplinés dont nous saurions esquiver les attaques forts de nos chapeaux de cow-boy et révolver au poing. Les fraises nous barbouilleraient sans vergogne, tâcheraient sans aucun doute nos polos que grand mère mettrait plus d'un mois à "ravoir", nous serions les premiers à surveiller le supplice des belles sanglantes dans la bassine à confiture, touillant chacun notre tour l'écume des fruits bouillants; la seule larmichette qui coulerait serait celle rougie du fruit mûr, déposée figée sur la soucoupe froide annonçant la fin de la cuisson et le remplissage des pots, qu'une fine couche de parafine préparerait à la conservation. Nous irions plus hardiment découvrir la portée de "Mistoufle" sous l'oeil bienveillant de grand père, nous ferions des suppliques à  genoux pour les emporter tous à la maison à la fin de l'été, il ne céderait pas , nous assurant qu'ils étaient déjà tous adoptés, que ces chatons veloutés auraient une bien meilleure vie ici qu'à la ville, alors nous capitulerions devant ses arguments ne manquant aucun jour de visite à la maternité féline... L'été s'écoulait grain à grain , d'haricots en petits pois qu'on écossait maladroitement , laissant rouler quelques  billes vert tendre sur le carrelage, de promenades dans les prés, à imiter le meuglement des vaches alentour, à déguerpir en courant à l'approche d'un taureau  bien plus apeuré que nous et s'accrocher les pulls dans les barbelés ... La mer nous aurait gorgés de palourdes vaillamment découvertes sous nos pelles et rateaux miniatures, nous aurions pêché multitudes d'anguilles au petit jour, empalé sans dégoût les asticots, malgré quelques blessures à l'hameçon qui prouveraient notre courage, dévoré mille casse croûte au pâté comme les vrais pêcheurs, nous aurions fait le plein d'amour, d'images, de sensations, d'aventures dont nous serions revenus grandis...Nous finirions l'été les cheveux allongés, fins connaisseurs de noisettes, armés d'arc et de flèches , nous aurions changé de peau, de camp nous serions devenus  Sioux, enrichis de nature, peu enclins à quitter la terre de nos ancêtres et jouer les indiens dans la ville.

 

@Tricôtinôsouvenirs

 

Merci Jill pour ce sujet, tant de choses vécues qu'un roman pourrait s'écouler au fil ...des souvenirs

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 20:42

 

 Thème proposé par  "la Petite Fabrique d'écriture"

 

"On recherche gérant d'une communauté d'écriture, patient et disponible, débordant d'imagination. Toutes les propositions seront examinées. "

 

locomotiv.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Autant dire que vous cherchiez .. 
Autant le dire... vous avez trouvé :
vos gérants qui tiendront la boutique
Deux mains qui ne craignent les ampoules
Une ampoule qui gesticule jusqu'à demain
Néon et Tricotine indissociables et sociables
Fabriquez à loisir l'écriture comme vous l'aimez
Nous nous occupons de plancher sur les billets
moduler les accents avec tonicité
lisser les plumes dans le sens du poil
rouler les billes en tête à queue
loco* motiver les tourneurs de tournures  "fabrication maison garantie"

@Tricôtinômotivations

 

* loco= fou (en Espagnol)

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 06:00

DEFI N° 58

 proposé par M'Annette

communauté CROQUEURS DE MOTS

PAPOTAGES

   les papotages ont lieu partout, 

 et je vous propose de continuer le dialogue entamé par ces dames!

Assises sur le pas de la porte,Françoise questionne Marie:

 

champs-Elysees.jpg


-alors, ce week-end à Paris? ça s'est bien passé?

 

- Oh ne m'en parlez pas Fanchon,

bien sûr ç'aurait été dommage de ne pas profiter de ce voyage qu'on avait gagné à la tombola du club de pétanque!


- Bah oui, tous frais payés quand même .. ça se refuse pas !


- Enfin .. tous frais payés pas complètement! Le voyage, l'hôtel et le repas du midi mais tous les à côté... Les noisettes du livret ont fondu à vue d'oeil

 

- Ah bon ? tant que ça ?


- Oui, mon Dédé il a voulu me faire vibrer comme il dit,

alors on est allés au Champ de Mars, puis à Chantilly et on a terminé par les champs Elysées ...

 

-Bah , l'herbe c'est pas ce qui coûte le plus cher pour batifoler..

avec Gaston on se fait des ptites soirées pique-nique souvent,

y a pas de quoi casser les noisettes du livret ni quatre pattes à un canard !


- Fanchon, ce ne sont pas des prairies ce sont les noms de grandes avenues...

 

- Ah bon ? je croyais vous aviez visité des champs, où qu'on fabrique la crème Chantilly  !


- Non Dédé m'a promené tout le week end dans la capitale

un vrai gentleman....

- ....Farmer !!

- Vous ne croyez pas si bien dire... les champs Elysées avaient été transformés en ferme géante, une sorte d'exposition pour les ptits parisiens qui ne savent pas à quoi ressemble une vache, ni un lapin, vous parlez d'un dépaysement...

il y avait tous les collègues de Ploëmeur ...

 

- Ah bon ? qui qu'yavait y donc ?


- Toute la clique habituelle, Edouard et ses canards, Batiste et Mariette les maraichers,

Lebellec faisait déguster ses fromages de chèvre.. bref tout le village pratiquement!


-Et vous avez causé avec eux ?


- Ah ça pour causer... Dédé il a causé !

il n'a pas trouvé mieux que d'essayer le tracteur du Michel en soulier de ville et costume,

  c'est sûr ça le change de ses sabots et son bleu , il était beau comme un camion !

 

-Et des souvenirs?  vous avez ramené des souvenirs ?


- Des souvenirs... Un gros souvenir qu'il a ramené mon Dédé

il a acheté ... le tracteur du Michel et on est rentré depuis Paris à 20 km à l'heure..

Pour me faire vibrer , j'ai vibré sur 300 kilomètres

Encore heureux y'a la clim !

La prochaine fois qu'on gagne un voyage..

J'espère bien que ce sera en Amérique, on reviendra peut-être en canöé, et là il va ramer !

 

@Tricôtinôpapotages

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 06:00

Défi n° 57 "HOMOPHONIES  "

Proposé par  Nounedeb

communauté CROQUEURS DE MOTS

Le jeu des « homophonies approximatives » proposé très régulièrement chez « les Papous dans la tête » sur France-Culture m’inspire l’idée de ce défi :Imaginez une histoire à votre façon, qui doit commencer par la phrase «  Le chameau était lancé » tiré de Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet, et se terminer par la phrase homophonique* de votre choix.

Commencez par trouver une phrase homophonique à « Le chameau était lancé», puis tricôtez un texte pour relier les deux (laissez libre court à votre fantaisie !). Si vous avez plusieurs phrases, vous pouvez les glisser dans votre récit pour corser l’exercice.

 

* Une phrase qui ressemble le plus possible à la première uniquement par les sons. Exemple : La crue du Tage : La bru du mage -- L'élu du stage...

chameau.gif

Le Chameau était lancé, derrière les grilles, les petits spectateurs s'amusaient des grimaces qu'il leur accordait, deux gros yeux globuleux roulaient face à eux laissant filtrer encore l'éclat des grains de sable blond de son origine Asiatique. Le charmeur riait en écho aux enfants découvrant ses dents  jaunies d'avoir mâché  longuement l'herbe maigre de l'enclos  , les rires s'amplifaient de l'autre côté, chacun y allait de son commentaire , "tu as vu Maman? sa grosse bouche" "tu as vu Papa? il nous fait un sourire "....  l'après midi passait ainsi , parfois l'animal restait couché peu enclin à s'amuser, mais aujourd'hui il était d'humeur badine, joueur de babines,  il alla même jusqu'à tirer sa langue  baveuse déroulée au travers des mailles , en un clin d'oeil et trois battements de cils, piqué en rase motte,  le voleur avait opéré , le gobeur avait aspiré...le gâteau était mangé... un bébé se mit à pleurer... Quel "chameau" cria une Maman en consolant son petit loupiot. L'animal, son forfait accompli, tira sa révérence , de ce côté le chapiteau était fermé.

 

@Tricôtinôzoomotfaunies

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 06:00

 

  Défi N°56

proposé par Fanfan

communauté CROQUEURS DE MOTS

Vous allez vous lancer dans le roman policier. Pas d'affolement :il vous suffira de construire une toute petite histoire policière  en répondant aux  10 questions  suivantes , dans l'ordre que vous voulez , et de la manière qui vous conviendra: vers ,prose, images....comique ou dramatique, farfelue ou sérieuse ...comme il vous plaira .Vous pouvez donner la solution ou terminer sur une question

Allons - nous découvrir une nouvelle Agatha Cristie  ou un Harlan Coben ?Le suspense commence!

 

L'histoire commence ainsi:

Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage  ,près  de la maison de Dumè , ....à vous de continuer

Voici les questions:

1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?

2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?

3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?

4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?

5- Où est passée la grand-mère ?

6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?

7- Où sont passées les casseroles ?

8 - Qui a dit que c'était impossible ?

9 -Pourquoi lundi ?

10- Que fait le chat chez les voisins ?

 

enquete-corse.jpg

 

Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage, près  de la maison de Dumè... La brigade d'Ajaccio avait été dépêchée sur les lieux, de jeunes recrues tout fraichement débarquées du continent se sentaient pousser des truffes de fins limiers . Tout cela était très très louche !! Forts des clichés entendus sur la Corse, ils ne pouvaient que subodorer l'existence d' une affaire mafieuse. Plasticage!!.. L'idée d'une enquête Corse, leur frisait la moustache, elle allait les mener tout droit aux lauriers voire à la légion d'honneur. Constatant divers indices troublants, ils en avaient dressé la liste, prêts à passer à la question tout le village si besoin. La grand mère avait disparu, ils avaient trouvé la papé étendu dans  l'entrée , la cuisine était en piteux état, la porte du frigo était ouverte, une chaussure à l'intérieur, toutes les casseroles sur la crédence de la cuisinière avaient disparu, une bouteille vide trônait sur la table, le chat était arrivé chez les voisins, il y avait un parapluie dans le lit conjugal... Etrange! Etrange !!

Les gens du village habitués à la solidarité dans ces coins reculés de montagne avaient déjà porté secours au papé, essayant de lui faire reprendre ses esprits.


Celui qui semblait être le chef de la brigade de gendarmerie interrogea l'assistance concernant  l'existence d'éventuels ennemis du couples . "C'est impossible" s'écria le boucher, "ils sont doux comme les agneaux du papé qu'il garde dans le maquis ! Quand je passe faire ma tournée, on cause avec le papé, il est gentil avec tout le monde, et la mamé Fanfan elle est bien du même tonneau."


"Mais alors qui l'a enlevée ? "renchérit le Gendarme !!


"Enlevée Fanfan ??" le boucher se mit à rire  " Vous n'y pensez pas !! C'était l'institutrice du village depuis toujours, elle se sera peut-être un peu perdue en rentrant, elle ne va sûrement pas tarder , à moins que sa deuche ne soit en panne sur le chemin des ânes ... Parceque Fanfan, elle promène souvent , à pied ou en deudeuche !!"

Le papé enfin ranimé put être interrogé . Une partie du mystère fut élucidé au grand dam des gendarmes qui voyaient partir en fumée leur promotion au sein des experts en criminologie.


Le papé raconta que le Lundi Fanfan partait à sa journée "copines", l'orage avait éclaté et le linge était toujours à sécher sur le fil du jardin, il avait donc pris le parapluie, ramassé le linge, remonté le tout dans la chambre et avait posé par inadvertance le parapluie sur le lit. La pluie ayant redoublé,  s'infiltrant au grenier, il était redescendu à la cuisine, s'était emparé de toutes les casseroles et les avait distribuées sous les fuites du toit .


Cela n'expliquait pas la porte du frigo ouverte et la chaussure à l'intérieur, ni pourquoi le chat était chez les voisins ...

 

"Et bé !!  l'ampoule de la cuisine que je dois changer depuis quinze jours, je l'avais pas fait ! alors j'ai ouvert le frigo pour éclairer la cuisine le temps d'aller chercher une ampoule, Avé l'Orage on n'y voyait pas goutte ! et cette bourrique de Mistigris en a profité pour grimper et se tâper le paté de sanglier alors je lui ai envoyé ma godasse !! il est parti tout courant le voleur !! s'il s'est mouillé le poil bien fait !! non mais !! on touche pas au pâté de sanglier !!
Pendant que je partais chercher l'ampoule, l'électricité a sauté pour de bon, comme je n'avais plus qu'une godasse, j'ai trébuché dans les escaliers et je me suis assommé."


De plus en plus plausible qu'il s'agisse d'un concours de circonstances banal, il restait pourtant deux questions non élucidées, la bouteille vide, et la mamé toujours absente, la thèse du crime crapuleux restait l'unique chance de pouvoir prétendre à entrer dans les corps d'élite... Le gendarme prit de haut le Papé en le pressant d'avouer le crime de sa femme introuvable ...

 

"Vous l'avez empoisonnée avec le contenu de la bouteille, l'avez cachée dans le maquis, puis vous avez monté de toute pièce cette mise en scène pour vous disculper ..." Il n'eût pas le temps de terminer sa phrase, la deudeuche de Fanfan arrivait dans la cour, la radio montée à fond, Fanfan chantait à tue tête  "boum quand votre coeur fait boum!".

 

Soudain affolée de voir tout le village aux portes de sa maison, Fanfan accourut croyant qu'il était arrivé malheur à son Dominique !


Le mystère de la bouteille vide fut élucidé... Fanfan l'avait oubliée avant sa randonnée, elle devait la mettre au container à verre en passant au village .recyclage.gif
 Quant au plasticage ... pff c'était juste la foudre qui avait fondu les plombs du poteau électrique desservant la maison de Dumè.

 

Les gendarmes repartirent penauds, leur enquête Corse n'avait pas eu le temps de naitre. Les villageois étaient persuadés qu'au "Continent" ils auraient de beaux crimes à découvrir pour faire enfin exploser leur carrière !

 

@Tricôtinôzénigmes

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 06:00

 

  Défi N°55

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

Vous êtes plongé(e)

dans l'obscurité la plus complète

A vos plumes, A vos néons 

Ayez bon pied, bon oeil...

  Ecrivez.... à tâtons ...

 

laissez libre cours à votre imagination

toutes formes d'écriture acceptées


neon-Eureka.jpg

 

A tâtons.. à se cogner la tête contre les murs de la bulle plutôt ! Néon t'es oooooù ? Oooù y es tu ? Ah celui là, pas vu pas pris ! ni vu ni connu j'tembrouille il s'est carapaté pour de bon profitant de l'obscurité règnante ici présente ! Bon bah on va devoir y aller à tâtons plutôt qu'à bâtons rompus, cette obscurité à se rompre le cou dans une glissade pas vraiment anticipée ça va pas être bien étincelant... Alors mettons nos idées au clair, y a plus de jus qu'il a dit le néonique absent, donc les plombs ont sauté ou c'est une panne générale ! Avec ça j'suis bien avancée d'au moins.. deux pas ? Nuit d'encre de chine, nuit d'amooour.. c'est pas que j'aie véritablement peur du noir, mais sans ma pile automatique faut que je sorte un peu les zyeux de la tête pour rassembler mes lumières, alors chanter ça fait moins tremblottant des dents... La coquille est complètement silencieuse, pas une âme qui vive, ils sont tous recroquevillés dans leur cabine respective attendant que le lux soit ... comme moi ! On va pas se laisser em... bêter par un tout petit trou sombre en plein mois de Mai des fois , des foies , des brrrr, j'ai les foies...

J'avoue ! j'avoue ! ...mon dieu.. Eclairez moi !

Saint EDF bénissez notre coquille de vos meilleurs auspices, j'ai charge d'âmes et de môts à croquer , comment voulez vous qu'on écrive... A tâtons ?

Comment ?

"A espace T espace A espace T...." ?

Non mais faudrait voir à pas vous moquer du contribuable, du client qui paie ses factures en temps en heure au prix du kilowatt-heure ça fait des sommes que je sache!

A tâtons A tâtons... je sais l'écrire les yeux fermés !

Quelle perte d'énergie quand il s'agit de réclamer, pff ça me met en fusion , rit, en furie. je perds tous mes repères avec leurs histoires , je ne sais même plus où j'en étais , suis complètement éteinte ... Néon ...reviens viiiite ! J'ai besoin de tes lumières !

(quelques heures plus tard... après avoir consulté Kéké la bricole..électricien de métier)

Néon parti = plus d'énergie= plus d'imagination

retournons le problème

trouver l'imagination = exciter le néon à plein tube

Néon excité = lumière au vélux !

Eurékà on a trouvé !!

 

@TricôtinéKéké

 

 

Plus sérieusement : " Black out et Black Néon "

 

27 Décembre 1999...La tempête fait rage sur nos rivages, des éclairs déchirent le ciel de leurs arcs électriques. Assis confortablement dans le canapé du salon tous feux éteints afin d'en apprécier la saveur naturelle, nos yeux s'ébaubissent devant la beauté du spectacle. La violence du vent emporte avec elle les cables électriques du poteau voisin dans un fou balancement, ils se touchent, coup de foudre en étincelles deux cables s'amourachent et lâchent prise.

 

Nous étions dans l'obscurité la plus complète avant, alors après, cela ne changera pas grand chose... Erreur et damnation ! Plus de télévision (pas grave), plus de chauffage bien que la chaudière fonctionne au gaz (mais savez vous que le brûleur s'enclanche à l'électricitééééé, tout comme le thermostat... c'est un constat ), partons au lit il n'y a rien de mieux à faire. Quelques bougies distribuées dans les chambres tiendront lieu d'éclairage de fortune, nous sommes fortunés en bougie de quoi tenir un "cierge". Habitués à ces coupures fréquentes par jours de gros temps, nous n'en prenons ombrage, demain il fera jour... Sortie de mon sommeil par les aboiements du chien, je subodore (vous remarquerez que l'obscurité met les autres sens en éveil) donc mon odorat m'indique qu' il se passe quelque chose d'anormal, je sors du lit d'un pas énergique, cherche les allumettes et le bougeoir, posés à même le sol.

Floc, Floc font mes orteils sur le carrelage... humide.... ?? J'ai probablement renversé ma bouteille (d'eau ) en allant me coucher... Je tâte le sol à la recherche d'une allumette salvatrice...introuvable..

Malheur !: trempée comme une soupe, la boite se dégondole sur le flot du carrelage, laissant partir à la dérive ses buchettes, un boat people laissant échapper sa cargaison dans l'amertume d'une nuit d'hiver.

Amertume d'une nuit d'hiver... oui , les pieds dans l'eau je me sens un roseau pousser au fond du coeur transperçant de sa flêche mes quelques amarres terriennes, plus j'avance plus je trouve que ma bouteille d'eau n'avait pas été bûe jusqu'à la lie, elle s'était déversée...autour du lit, du couloir, de la cuisine, du salon, de la maison toute entière! Nous avions touché le fond , la maison avait coulé sous la vase d'une marée basse ordinaire un soir de tempête glaciaire.

 

A tâtons, oserai-je dire à pattons pataugeant dans la vase, trouver des bottes serait plus adéquat pour continuer la promenade, au libre cours de la rivière sur le carrelage et de mes pensées envasées, un soir de plein mer , un soir de plein hiver. Black out et Black...Néon (clic), un plomb dans l'éolienne de secours....La thalassothérapie servie à domicile, le bain de boue debout les pieds nus au saut du lit, n'a pas les bienfaits de la luminothérapie en période hivernale, c'est hallucinogène, ça nous fiche des ampoules sur la chair...des pieds jusqu'à la tête. Près de trois lustres plus tard, nous avons toujours besoin de ces moulins à vent enfantins multicolores, rechargeurs de Néon en étincelles vives . Enfouir ces lignes à haute tension sous des couches moelleuses, un jour peut-être, parvenir à court-circuiter cette sensation d'hydrocution ...

 

Depuis ce black flop , flip, flac, flaque, flasque, les allumettes sont bien au sec...dans les bottes qui dorment près du lit, tapies sur le carrelage sans tapis, bien au chaud.. Ah! que ne ferait on pas pour ces petites choses bêtes là! 

 

@Tricôtinôblackflash

 

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 06:00

Défi n° 54 proposé par Jeanne  

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

"Vêtements dans le vent"

    Prenez le temps de prendre le p du temps

Avec grâce, arrondissez joliment sa jambe

jusqu'à ce qu'il ait l'air d'un e

Secouez l'air pour en faire du vent

  libérez les vetements ou livrez-les au vent

avec ou sans  chapeau

Et laissez libre cours à votre imagination, à partir de ce que vous inspire cette image,

pourvu que vous utilisiez au moins une fois chacun des mots

vent, temps (météo), temps (durée) et vêtements

soulitre10.JPG

 

 

- "Hou.. je m'entortiiiiille , ce vent me fait tourner en vrille!"  s'écrie la maille fine à la corde sensible.

 

- "Hé  miss gambette ...Tiens bon  la barre !! " rétorque le pantalon rivets rutilants, le doigt sur la couture prêt à savourer un sauvetage digne d'un héros de western ( héhé , jeu d'enfant ... glisser mes pinces le temps de le dire, et hop c'est dans la poche ...)


- "Bas les pattes grosse toile rêche , tu vas filer mes mailles avec tes rivets, on n'a pas fait la lessive ensemble  que je sache !!"

 

Furibond, le pantalon complètement retourné par ce refus, surenchérit:

 

-"Que tu saches ?? une maille sachant sécher comme ces chaussettes de l'archi-duchesse  qui sont sèches et moins revêches... Madame à des principes !! Que nenni ...le vêtement qui bosse, le rapeux, le bleu ...même... pas délavé !!

Ouaip !! on n'a d'yeux que pour le fin, le beau ! T'auras qu'à voir à l'usure.. c'est bien moi  le plus résistant!

Tiens ta copine la chemise, toute fine qu'elle est, elle fait moins de manières, elle accourt glisser ses pans sous ma ceinture, et pas qu'un peu ! Tu vois pas que tu la gonfles avec tes grand airs ...elle est déjà sur le carreau, pantelante, tête à l'envers  !!"

 

- "Vous n'avez pas bientôt fini tous les deux !" s'interposa la jupe dans sa dignité toute  défroissée .

"Je vois venir les nuages au loin, nous serons bientôt  tous trempés par ce coup de mauvais temps qui monte, nous finirons bien dans le même panier" ...

 

"Ho non pas la pluiiiiiiie !!" s'écrièrent en choeur les condamnés , la corde au cou !!

"Tout !...mais pas ça! ...JEANNE VA NOUS FAIRE ROTIR PRET DU POËLE...."

 

Le mouchoir n'avait pas dit un mot, rêvant pour sa part....le vent le faisait flotter loin de ces lavages de linge sale :  imaginant ces au-revoir  d'une autre époque, sur un quai de départ, un port , une gare, ses parents brodés de dentelles  ondulant aux bouts de doigts délicats , c'était autre chose que ce coup de trafalgar pendu au bout du fil dans la campagne Normande !

 

Quant au blouson, toujours paré à l'abordage, respirait la douceur de vivre, profitant du paysage alentour, qu'il pleuve ou qu'il vente, rien ne valait une bouffée d'air pur dans la campagne ... le mois de Mai c'était son cauchemar, on allait  pouvoir se découvrir de plus d'un fil et le remiser tout l'été au trou noir de l'armoire.

 

Cette petite fantaisie en désaccords mineurs, 

vous a été interpertée par

l'orchestre fil harmonique à corde et à vent, 

sur un thème de FA DO SI  Jeanne  à la baguette.


 

@Tricôtinôtournicotons

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 06:00

    

  Défi n°53

 proposé par M'Annette

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

"Mes dés ont disparu"

 

Une minuscule collection de dés,rangés, tout petits et discrets, sur le bord de mon vaisselier!

Après les fêtes, ménage!  Et là, plus de dés! Affolement dans les rangs!  Se sont-ils carapatés,

Un de mes grands enfants  les a-t-il cachés? Ou un petit enfant? ou le Père Noël les a-t-il pris?

 

Grand mystère à Montussan: l'enquête est ouverte, je vous la cède!

Amusez-vous avec mes dés, ou cousez avec les vôtres, faites ce que vous voulez, les dés sont jetés!

 

  de-a-coudre-copie-1.jpg

 

 

 

Mayday ... signal de détresse décrypté ce matin sur la coquille... 

"Mes dés ont disparu, pouvez vous m'aider ?"

M'annette, désespérée, désapointée, se désole : qui aura dérobé avec désinvolture les dés du matelôt au détriment du défilé de son buffet ?

Dépêchés en détectives privés de dés, Néon et Tricotine démarrons sans délai, détâchons les amarres un peu déboussolés . Désemparés, craignons de découvrir d'effroyables détails sordides dépassant l'entendement....

Un moment d'égarement plane: déglingués ? décédés ? découpés ? décapités ? 

 

Dédramatisons plutôt ! Le destin les aura déplacés! 

 

Le dénommé Paris et  le débridé Arc de Triomphe auront décidé les dépareillés à se dérider...  "déguerpissons à neuf pour déguster l'an neuf !"  

 

Dévoilons le mystère... Les voilà ! démasqués les "dégourdis déserteurs"! cartes d'état major dépliées, déambulant en débandade dans les dédales des coursives, débitant de désopilantes débilités sans se départir d'éclats d'émail... Desséchés, au détour du débarras à balais, ont commandé quelques dés à coudre d'alcool à dépolir pour se désaltérer. Accoudés aux débits de détergents, les déboires ont débuté: démontés, dépravés, déséquilibrés...déluge de dégats indescriptibles!

Dénoncés aux agents de sobriété sans pouvoir se débiner, déférés au dépôt des objets trouvés pour délit d'éthylo dépendance, une fois dessoûlés au décapant de dégrisement, désargentés, déçus et dépités, déposition signée, ils attendaient le dégel et leur désincarcération dans un décor démoralisant.

 

Dénouement d'une déplorable affaire...

 

Découragés, l'idée déraisonnable d'un ç'ui-ci dé les a un instant déstabilisés, leur vie ne tenant plus qu'à un fil, débordants d'énergie du désespoir décuplant  leurs forces, déterminés , se sont évadés, décollage des lieux communs en dévalant délicieusement les descentes d'égouttage, dégringolade en rigolade à destination...du container à déchets.  

"Désillusions"...perdus!

Délicats dés jetés parmi les détritus et débris en tous genres, désarticulés, désabusés, persuadés d'être possédés par le mauvais sort débarquent démunis sur les flots des croqueurs de mots, décrochent l'aventure du défi, défrayant nos chroniques.... Dés habillez vous ! nous sortons sur le pont ! C'est moins désagréable qu'une déculottée ou la déconfiture !

 

@Tricôtinôdéductions

 

Désolés !

Dérouler des faits, dés à l'index c'est forcément décousu !

déroutant décodage... à l'encre indélébile démentielle  !

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 06:00

  Défi n°52

 proposé par Hauteclaire

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

Ce n'est pas à des marins aussi aguerris, habitués à naviguer sous toutes les latitudes, que je vais apprendre que nous vivons sur une terre de légendes et de mystères. Et Dieu sait qu'ils sont nombreux, et de toutes les époques.

 

Alors dites-moi : quelle est la vôtre ?

Je suis sûre qu'il y en a une que vous avez vécue. Vous en savez tous les coins d'ombre, quelle en est la vérité.

Pour nous, et seulement pour nous, à bord de la coquille, racontez-nous !

 

Que se soit la construction des pyramides, celle de Stonehenge, le triangle des Bermudes, L'Atlantide, la Marie-Céleste et les prophéties de 2012 , ou encore les dinosaures, levez un coin du voile ..

 

A vos parchemins, sous la bougie d'une nuit noire  ...

 

english-rose-rose.jpg

 

 

 

Les gens de Saint Rosary, me contèrent cette histoire ....Sur le marché aux fleurs, il y avait  de quoi enchanter chaque amateur, profusions de bouquets, de boutures, de graines étaient présentées sur les éventaires. Une foule s'accumulait l'été à la foire annuelle, devant la petite installation de Sir John homme affable, joyeux, aux sourires larges, autant de récompenses reçues par les clients avant le moindre achat. Sir John était la bonté incarnée: on la sentait transpirer sous chaque pore de son corps, les roses qu'il produisait étaient d'une beauté incomparable, et les fioles de parfums distillés par ses soins trouvaient preneurs , chacun savait repartir avec le meilleur des roseraies "Sir John".

Passionné qu'il était, travailleur, paternaliste et protecteur avec ses jardiniers, il avait ce doigté inné pour choisir les roses, mettait tout son coeur dans la confection du parfum, remuait les éprouvettes ,veillait d'un oeil heureux  sur la petite vie de la roseraie. De ses alambics sortaient des sucs enchanteurs, devenus légendaires jusqu'aux villages les plus éloignés .... A peine déposiez vous une goutte de l'essence fabuleuse, l'ambiance était radieuse, la joie, les rires, la bonne humeur fusaient, on s'arrachait, toutefois avec courtoisie, les fioles "Sir John",  si l'on n'avait pas eu la chance d'en obtenir , on prenait son mal en patience et l'on revenait à la saison suivante avec l'espoir d'en obtenir, Sir John ne anquerait pas d'en faire profiter chacun à son tour.  


A l'époque, les langues villageoises allaient bon train, on présentait Sir John aux touristes comme le "roi de la Rose", le "roi du parfum délicat"  mais sa femme Hilary ..."on peut pas la sentir" Lady Hilary n'accordait paraît il ses grâces si tant est qu'elle en eût, qu'aux bien nantis, aux pourvoyeurs de monnaie, aux puissants, ses sourires ne dupaient personne sur le marché: "Hilary est hilare si vous avez de l'or ! surtout de l'or en barre, une sacrée épine dans le talon de John."

Sir John mourut un soir de décembre, le domaine revint à sa femme, il fallut continuer à faire vivre les roseraies, les petits jardiniers s'affairèrent à tailler les rosiers dès le printemps en mémoire de leur bienfaiteur. Hilary héritière, mit son nez et sa mauvaise humeur dans les jardins, invectivant sans cesse ses troupes , des mots assénés comme des injures: rentabilité, pourcentages, ratios.. Il fallait produire plus, puisque le marché était porteur! Fit planter de nouvelles variétés ,remua les éprouvettes, y insufla toute sa rage, produisit des quantités effarantes de flacons mais sur le marché d'été ,  les badauds se cherchaient querelle, des pugilats éclataient pour un rien, les clients en venaient aux mains et  les fioles restaient invendues

 

Hilary fut ruinée, la roseraie mise aux enchères, sans trouver acquéreur . Les jardiniers ne voulant pas laisser leur raison de vivre à l'abandon, s'organisèrent et remontèrent l'affaire.... ils eurent ce doigté inné pour choisir les roses, mirent tout leur coeur dans la confection du parfum, remuèrent les éprouvettes , veillèrent d'un oeil heureux sur la petite vie de la roseraie. De leurs alambics sortirent des sucs enchanteurs.... Aujourd'hui encore, à peine déposez vous une goutte de l'essence fabuleuse, l'ambiance est radieuse, la roseraie rebaptisée " Saint John Rosary" en mémoire de son créateur, est florissante , il y court un parfum de bonheur ...

Au village , on se plait à penser que les roses perdirent leur fragrance au contact de l'argent  sans odeur, seul le langage de l'amour les firent s'épanouir. 

 

@Tricotinôlégende

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 23:01

Sur la proposition de Parisianne 

et ses dits mots sur  la semaine de la langue Française....

 

accueillant - agapes - avec - choeur - complice - cordée - fil - harmonieusement - main - réseauter.

 

Néon consent à s'éxécuter sur un plongeon sans filet

0124.gif

 

Réseauter ?  Il n'en est pas question , tréssaillir harmonieusement au fil de vos agapes offertes sur nos flots, se faire complice à tirer des bords avec  une cordée de croqueurs: un choeur accueillant qui enfle dans le voile de nos jours, votre main tendue à  faire notre  bonheur!

 

@Tricotinôditsmots consentis de plein gré

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