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Tricoucou ! C'est Moi !

  • : Le blog de Néon & Tricôtine
  • : J' AI LA PASSION POUR LE TRICOT ET LE CROCHET, LA CREATION DE BIJOUX ARTISANAUX ET CADEAUX FAITS MAISON, mais aussi tout ce qui concerne l'écriture,le bricolage, le jardinage, bref tout ce qui fait une jolie vie !
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Tricôtinozarchives

21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:00

Défi n° 51" Amour inter-cosmique  "

proposé par Catiechris

COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

  D'après une idée de John Gray: Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus

Chacun de nous traine ses poussières d'enfance, parfois même des souffrances

 Vous écrirez une lettre d'amour inter-cosmique, venue de Mars ou de Vénus

(elle peut-être parfaitement fictive)

Vous axerez sur votre texte à partir de ces cinq étapes

 

Guide pratique de la lettre d'amour
     Première partie : les mots de la colère
    Deuxième partie : les mots de tristesse ou de peine 
    Troisième partie : les mots d'inquiétude ou d'angoisse
    Quatrième partie : les mots du regret
    Cinquième partie : les mots d'amour
Toute forme d'écriture acceptée,
soyez inventifs, amusants, critiques, caustiques, sensibles... 
Plongez profond pour mieux vous retrouver

mars.jpg

 

Elle est partie faire le point astronomique chez ses parents , on est pas loin du big bang !

Si elle ne fait pas un effort moi je vais me trouver une terrienne parait qu'il y a des modèles à damner un Martien !

gzzz gzzz non mais des fois !!

 

BZZZZZZ BZZZZZZZZZZ ! 

Zelta !! gzzz va ouvrir le sas !! ça doit être le posteur pneumatique !

 

Tiens ça vient de là bas ! un hologramme de ma Vénusdemilo :

 

"J'en ai marre gzzz de te voir gzzz trimbaler ta vieille boite de conserve rouillée ,

gzzz tu parles d'une gzzz casserole à trainer  dans la voie lactée

gzzz ça m'étonne pas vous les Martiens gzzz  vous êtes toujours dans la lune !

dire que je t'ai proposé du mégapix3xl à la pointe du progrès, gzzz ce qui se fait de mieux dans le genre.

tu n'as même pas détourné gzzz tes sphères visionneuses de ton écran plasma

Quand je te vois là  gzz j'ai les alarmes qui se mettent au rouge, gzz les sirènes sont prêtes à hurler.

Tant qu'elle sera là gzzz  gzzzz...... "

venusdemilo.jpg

 

Zelta !! arrête de passer devant mon écran.... ça fait des interférences! gzzz faut que je playback le début de l'hologramme, déjà que ça me dézzzantenne le casquophone !

(je vous passe le playback... mais vous pouvez revenir au début si vous le souhaitez..)

".....gzzz on aurait pu faire tellement mieux gzzz si on avait mis nos  gzzz zantennes en bipolarité gzzz,  il y a un problème de connexion gzzz et la gigahertzzzfréquence.... avec mon père a trouvé la panne gzzz... c'est Zelta qui fait des interférences. Je rentre gzzzz  avec un nouveau gzzzz circuit imprimé mégapix3xl adaptable  garantie millénium! On va pouvoir repartir pour gzzz le septième ciel !  A dans trois microgzzzzzecondes mon petit gzzz homme vert !"

 

Elle est trop gzzz  géniale ma Vénusdemilo, gzz c'est pas un bras articulé cassé mon électronlibre!

 

Zelta !! Zelta!!.... gzzz mais où est donc passé cette gzz robhôtesse ?

 

@Tricôtinodézastrologiques

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:00

Défi N°50 "Femmes en Haïkus"

 communauté CROQUEURS DE MOTS

proposé par Lilie

 

Le défi devant être publié la veille de la journée de la femme

j'ai pensé mettre cette quinzaine Croqueurs de mots

sous le signe des femmes.

 

 

se faire Hara Kiri...

ou transmettre en "Haïku"

  l'amour par les regards....

on a choisi les Haïkus

(pardonnez notre peu d'expérience)
 

femmes de mère en filles

   "   femmes de grand mère en petite fille"

 

Marie fourrure

sourire au coeur Rouge baiser

goût d'amour... toujours

 

 

 

José couture

au fil de mes jours heureux

longtemps .... Maman !

 

 

 

Tricotinôbain

yeux de Marie... héritière

sale caboche têtue 

 

lignée féminine éteinte...

braises d'amour

passeuses de flamme 

 

 

  @Tricôtinôsouvenirs

 

 

 

 

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 07:00

Défi n° 49

proposé par  ABC

"UN MÉTIER À VOS MESURES"

  COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

Au royaume de l’imaginaire les nouveaux métiers sont multiples.

Je vous propose donc de créer le vôtre.

Vous lui donnerez un nom, puis vous nous décrirez en quoi il consiste,

tout en développant les qualités nécessaires pour exercer ce métier.

Soyez originaux, inventifs et, pourquoi pas, audacieux.

(Pour donner envie de l'exercer, soyez aussi percutants, évitez les longueurs)

 

  pix1373

 

Comment ne pas rêver devant une telle proposition, ne plus exercer  un métier de fou , pour lequel on a  pourtant quelques prédispositions , ni un métier sot puisqu' il n'y en pas !

Non ! Nous voulons un joli métier: "Peinturlheureuse de vie" 

ça nécessite d'être grand, il faudra manger toute la soupe qu'on trouvera, même celle qu'on aime pas, monter, monter sur l'échelle des pompiers ,grimper tous les échelons, sans avoir le vertige....

Patienter sous la pluie, qu'un rayon de soleil nous prête les couleurs sorties de l'arc en ciel naissant!

Nous emplirons des pots, tout en prenant bien garde de n'en perdre une goutte.

Nous partirons autour du monde sur le dos d'un oiseau, déposerons les couleurs qui manquent dans chaque pays, une goutte de jaune le blé poussera à volonté,  un peu de bleu, plus jamais l'eau ne manquera, colorer la vie de tout ce qui lui manque, sans déborder , juste ce qu'il faut, là où il faut, cela demande de la concentration, beaucoup d'attention, et de méticulosité, cent fois , mille fois, cent mille fois sur le métier remettre notre ouvrage...

"Peinturlheureuse" ce sera un joli métier ...quand je serai grande ... Patience !!

 

@Tricôtinôrêves

 

Ce n'est pas nouveau, si Néon pouvait inventer les choses qui me tiennent à coeur,

il y a quelques temps nous rêvions encore  dans une autre communauté:

 

"Débouchés d'invention"

 

Il faudrait l'inventer

la machine à bonheur

la douche à bonne humeur

chaque matin son jet parfumé

nous inonderait de belles pensées

plus besoin de savons

et autres poisons

qui nous collent à la peau

Nous serions nets et beaux

Une serviette de fleurs

viendrait nous essuyer

chaude et ensoleillée

La bouche d'égoût

n'évacuerait plus le fruit

de nos ablutions,

devenue bouche de goût

qui insuflerait l'amour

en bizzous goulus

avant que nous mettions les pieds dans la réalité.

Chacun ayant cette douche

en dot à sa naissance

l'humanité serait en paix pour l'Eternité.

Allez Néon tu t'y mets ?

tu nous la fabriques en série

cette  douche...  a de gros débouchés...

 

( thème "les inventions" 15 Mai 2010)

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 07:00

Défi n° 48

 communauté CROQUEURS DE MOTS

proposé par Anne

 

"La recette du défi"

 

    Prenez une recette de cuisine.

Sélectionnez 5 noms d'ingrédients ou/et d'ustensiles et autant de verbes d'action.

Battez ces mots dans un saladier métaphorique, fouettez-les à grand renfort de comparaisons.

Saupoudrez de quelques oxymores, litotes ou autres figures de votre goût.  

Faites fi de la gourmandise ! Brûlez la recette. 

Puis, écrivez un texte descriptif (paysage ou portrait) qui tourne dos à la cuisine.

Toute cuisson, tout présentation stylisitiques sont accueillies.

 

PS. Vous pourriez faire figurer le titre du texte source, de la recette qui vous aura inspirés...

PS. bis : l'heure de la marée fluctuant, les textes peuvent arriver au gré des vents.  

 

emporte-piece.jpg

 

 

Portrait à l'emporte pièce

 

Mettre le nez dans le tiroir , plonger dans les carnets roses des hauts ébats culinaires, ces montagnes d'architecture gustatives..... Reconnaitre qu'on est qu'une placardeuse pifaltimaître , pâle cordelette, piètre héritière de générations de généreuses cuisinières, finalement on s'y fait, nous ne savons guère que rouler dans la farine, encore un peu à blanc manger le pain. Un papillon azur s'est posé  frivole sur le velours amande du canapé, tapenade au néon, le tourne dos à la cuisine est cuit à point il faut vite le sortir pour le tourne main au salon, émulsion de nos sens en un battement de cils, nous échappons, débordons d'envies, l'auto cuiseur tire sa révérence et le portrait emporté par les pièces.... Adieu cuiller à soupe, adieu mesures exactes, des micro ondes résonnent le "sabbat ion" à coudre en onces vaporeuses de dentelles . Les guipûres s'émoustillent à la vue d'une aiguillette, offertes au sacrifice du pal , au crochet du boucher. Nos doigts caressent du regard ces victuailles odorantes déclinées en saveurs estivales, vous reprendrez bien une boule , vanille, fraise, chocolat, pistache ? Le piaf  Tricotineur  ivre de ce nectar à déguster, piaffe, jubile, se gargarise, apprécie le bouquet, décèle un léger  parfum de rose ?  explore la robe somptueuse... et ne recrache pas!

Cracher dans la soupe mais vous n'y pensez pas !? Nos zyeux s'étalent sur le bouillon gras , nagent autour des îles flottantes hérissées de mille fleurs paradisiaques , on hûme l'effarante Coco du Chanel qui se dégage du taffetas au pied de poule ... La mayonnaise monte ,  décollage au pied de biche, une douce chaleur de bien- être inonde notre estomac avide de liberty ... exquises sorties de four flamme bleue  ...pochons joufflus à panse rebondie  dorés tels des brioches qu'on partagera en plaisirs d'offrir.

L'assiette Anglaise devient brunch étourdissant consommé sur nid d'hirondelle douillet!

La croûte est tendre, l'intérieur gonflé nous voguons loin des placards au milieu des brocarts...

Soudain l'appareil retombe, la recette tourne au vinaigre, le pot de miel choit s'éclate en débris démultipliés ....

Vingt heures ont sonné , une pantoufle s'écrie au détour du couloir "Qu'est-ce que tu nous a préparé ... à manger ?"...

Je fuis ..... vers l'ouvre boite salvateur de menu !

"Choucroute Royale aux petits oignons servie avec amour ... mon Prince !"

L'ai-je bien roulé dans la farine....le virage en épingle ?

 

@Tricôtinulôcuisines

 

( N'étant pas très portée sur la nourriture, les entremets et la pâtisserie gardent quelques faveurs dans mon tiroir à secrets, celui du pain  vous est offert prédécoupé en lien dans le texte, les mots en gras sont les ingrédients choisis au pif humeur dans les placards d'une cuisine supra-ordinaire qui nous ressemble... hein ? néon ta "flamme bleue cuit" comme il faut  pas besoin d'un petit réglage ?)

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 07:00

Défi n°47

proposé par  Lénaïg

 


La nuit porte-elle conseil?
Nous ne serons pas les premiers à nous la poser, c'est certain !

Mais si nous y répondions, à notre tour et chacun à notre façon, en prose, en vers,

en récit vécu ou fictif, en essai philosophique ou fantastique, en billet d'humeur,

en bons mots, en jeux de mots, en satire (satyre pas recommandé),

en scène de théâtre, donc sous le fond et la forme que vous voudrez ?

 

 

 

0197.gif

 

Encore une consultation qui va coûter les zyeux de la tête : double tarif...de nuit,

déplacement compris, pour éclairer ma lanterne sous un  jour nouveau ?

Chacun sait que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, alors les conseillères...

"le féminin" ... ça coûte un peu plus cher !! Il leur faut..des manteaux épais, talons hauts, jupes à bras raccourcis , ombres à paupières. N'est pas conseillère qui veut, faut l'habit qui fait la drôlesse !

Et puis, la confiance ça se gagne en relevant les manches jusqu'à devenir  blanche!

Je la vois arriver la petite, avec sa serviette bleue et son badge cinq étoiles, lune réjouie...elle en jette la conseillère!

Prête à monter sur l'estrade de mes draps roses, me sussurant à l'oreille droite, la conduite à tenir:

" pied gauche interdit demain au saut du lit", faire ceci, faire cela , ..... STOOOOP!

Dis donc Néon... t'arrêtes de pédaler avec la galaxie, parce que je ne sais pas si tu as vu l'heure qu'il est ??!

ta copine elle est bien jolie, douce nuit, belle nuit, mais demain je bosse !

Alors vos patati patata à minuit passé, vous irez vous les raconter sur un sofa , mon lit c'est pas un hôtel !

J'ai pas eu le temps de voir le jour d'hier, ni celui d'avant, faut toujours qu'ils s'allongent ceux là,

jusqu'à dé..border  mes heures de sommeil !

Ah y a du monde sur ma toile à matelas, de la "roupille" de sansonnet, en comparaison: le métro aux heures de pointes ... Vous descendez à la prochaine ? Non...?

Ce soir c'est encore " grand concile à bulles", négociations .... à me faire faire des heures sup' élémentaires à la Watt sonne !

Oui c'est vrai, j'ai droit à une pause syndicale, (si petite) les zaiguilles tournent à toute vitesse...deux fois plus vite après le boulot...c'est bien inscrit dans la convention des draps de la flemme ?

Tricôtine en chien de fusil , maux tue, motus hyper hiatus, couvre feu...Néon...chut !

Et toi   Noct' ambulance en bras de chemise, remballe tes arrières pensées ! 

T'as plus qu'à aller te rhabiller!..... Conseillère ?.... même pas en rêve !



@Tricôtinôlit

 

Plus sérieusement...  

 l'après "jour surchargé"  est un moment de prédilection,

aux senteurs de miel et couleurs incomparables...  

 Néon agite encore son zébulon le soir venu,

tempérer ses ardeurs inconsidérées est fortement conseillé..

surtout la Nuit !

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 07:00

 

Défi N°46

proposé par Brigitte

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

 "Es tu au clair de ta lune ?"

Quelqu'un m'a dit l'autre jour : "Je ne cherche pas la transparence, mais, tu vois, je m'accommode mal de tant de brouillard. C'est pour ça que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais comment toi pour résister ?"

(parce qu'on évolue dans un monde qui nous affecte et crie) et à laisser ici vos mots, comme une signature de vous-mêmes, de ce qu'on sait de soi, un peu, beaucoup, passionnément, et à la folie de ses fragilités, de ses forces, de ses créations, de ses émotions, de ses vulnérabilités, de ses amours et de son intelligence.

Un support en quelque sorte, du plus loin de nous-mêmes, c'est-à-dire de l'Autre ...pour revenir à soi

 

0149.gif

Répondre à cette question, nécessite d'avoir… "la foi ", la mauvaise est si facile : accuser l'autre de tous mes maux...

Et pourtant c'est tellement tentant « d'être suprême exquis sans maux» …

C'est vrai, c'est la faute à néon si j'ai cet air ahuri : il s'est encore branché sur le grille pain, ça fait des parasites dans ma parabole... pas de bol !

Encore une fois, à quoi bon se lamenter ? C'est son sale caractère et la faute à Volt air ! J'ai bien d'autres choses à faire, au clair de ma lune, qu'à me rouler sous terre ...d'effroi ?



« Connais toi toi même » a dit je ne sais quel sage « ... tu connaîtras les autres » de ce côté là, j'ai fait le tour de la question , jusqu'à avouer mes moindres recoins, clairs ou obscurs … c'est bien mon moi à moi, je le reconnais au flair, hum ! ça sent... la chair d'ampoule illuminée, la résistance grillée ! C'est Versailles dans mes entrailles, on a briqué les lustres, épousseté les toiles d'araignées pour la grande introspection depuis ma lune, c'est qu'il lui faut un peu de place à cet amas de résidus venus d'ailleurs, chassée des autres mondes puisqu'elle n'était pas ronde. Ma lune... mais en est-ce bien une ? Agglutinée de bouts de rien, de cristaux humanoïdes récoltés à travers ses bings et ses bangs, psalmodie des rhapsodies bleues qu'elle tient de camaïeux d'antan, gigote et s'ébroue à travers une lunette au petit bout vitreux: flou artistique, fondue déchaînée, m'entortille, me torpille, me mordille l'orteil, me chuchote à l'oreille...

J'aime sa folie infiltrée explosive, son « blop » gargarisme, qu'elle administre sans crier gare..garisme! Madame  est servie ! Elle me patchwork au coeur et au corps, à grands coups d'aiguillées raccommodage « Frankestein »,fait néante, greffe naturelle...bio étiquette estampillée !

La suivre ?..C'est l'évaporation, le siphon évacuateur, le grand nettoyage à l' « au clair », défonçage de brouillard, hâlo clair  amphibie !

Parfois à peine quelques signaux perceptibles, enfouis sous des parchemins nébuleux persistent... Est-ce la fin, le renouveau ?

Tapie dans une palpitation ralentie, elle attend, se nourrit d'autres ardeurs, d'autres notes, d'autres beautés insignifiantes, se régénère de contacts incandescents ….

Branchies filtrantes dirigées vers l'au de là bas et l'au des autres, tentacules oculaires à facettes lustrées, la tête chercheuse reprend mon hyperbole, ma « thématique » entre mes x et mes y, devient thèse, prothèse à protons, éclaireuse …

Je ne lui pose pas de questions, sur ses borborygmes d'ailleurs ...Je sais où va sa comète comateuse. Elle ne m'en pose pas non plus.....connait mes artères principales ....mes voies sans issues, mes soupapes à scories. 

Avoir une lune qui papillonne, une luciole sous le néon, un sonar à propulsion, c'est une chance …On avance...finalement sans  avoir "les foies" à travers le brouillard extérieur,  le carbure mijote... à l'intérieur !

 

@Tricôtinoclairdeplume



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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 07:00

 

Défi N°45

 proposé par Néon

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

Prenez cette part de dicton

"Noël au balcon"

interprétez la à votre manière

laissez libre cours à votre plume 

 vous devrez intégrer

"Noël au balcon" ainsi que

trois autres parties de dicton

de votre choix dans votre écrit

toute forme de texte acceptée

 

noel-balcon.gif 

 

 

Enfin rentré !

Il a travaillé toute la nuit, pendant que d'autres s'amusaient, il n'y pas de sot métierc'est pourtant difficile de s'y faire à ce rythme effréné.Travailler dur, pour gagner en popularité ! 

Sa houppelande est toute tâchée, trempée, ses bottes ne sont plus qu'un souvenir, éculées par les longues marches dans la neige et le froid,  il pourra en changer ...  ça fera le bonheur encore d'un cordonnier  plus mal chaussé... 

Noël,au balcon regarde le soleil se lever sur la ville encore assoupie, les réverbères s'éteignent un à un, les guirlandes aux sapins n'ont plus leurs étincelles de la veille, il entend les petits du 25 qui courent vers leurs chaussons, poussant des cris de joie, leurs parents somnolents tentant de les contenir, fatigués d'avoir trop veillé, d'avoir trop fêté ...

Un léger sourire se profile sous sa moustache : sa mission est remplie, il va pouvoir dormir!... jusqu'à l'année prochaine. Pensif il referme la fenêtre:  Il ne faut pas vendre la peau de l'Ours, aura-t-il du boulot l'an prochain ?

La crise sera-t-elle loin ? Il n'en est pas si sûr.... mais n'est il pas ..... le grand magicien du 24 ? 

 

@Tricôtinoël 23.12.2010

 

voici une seconde version au néon

 

 Noël au balcon de ma vie, il y a longtemps que les petits chaussons ne viennent plus chercher le rêve au pied du sapin enguirlandé, aujourd'hui pourtant ... une paire avachie  en "46" à montré sa pointure sous la ramure, jeté son bonnet par dessus ... le sapin et j'ai souri !  Chassez le par la porte, il entre par la cheminée, les radiateurs et vous réchauffe le coeur, le lutin de la taille d'un ogre qui y croit encore, et qui dévore la chanson du ptit papa Tino: il chante à tue tête  les paroles qu'il n'avait pas bien comprises enfant : "....le marchand de sable est passé, les enfants vont faire dodo, alors tu vas pouvoir commencer avec Carotte sur le dos, ta distribution de surprises.."

La joie est entrée dans le néon, magie des mots, des bons mots quand un peu plus tard, le lutin scande depuis son mètre 80  "Whouah ça date de quand ce disque .. ils étaient à la pointe du progrès, vinyle 3D... ils ont même réussi à enregistrer le bruit de la neige qui tombe, écoutez comme ça craque".

Après la pluie, néon a gravi quelques degrés à son tour dans le délire du grand bébé joyeux... Aujourd'hui à l'extérieur le ciel est bleu, le soleil brille , dans la maison il n' y a plus de foie gras, l'ogre lui a fait  sa fête mais on s'en tape ... Noël est passé en glissade sous le tapis d'aiguille au saphir !

@Tricôtinoël 26.12.2010

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:00

0064-copie-1.gif

Défi n°44

 proposé par Hauteclaire

communauté CROQUEURS DE MOTS

 Les nuits sont longues, et nous nous rassemblons à la veillée,

autour d'une lampe tempête

et d'une bouteille de vieux rhum, pendant que dehors il fait noir.

Le moment est venu de se raconter des histoires,entre marins,

et d'évoquer des souvenirs ..et le défi arrive, entre tous ces conteurs.

 Peut-être aussi une nouvelle occasion de se connaître mieux !
Vous avez rencontré une célébrité? Racontez nous !
Mettez -vous en scène, plantez le décor , faites-en un grand évènement.
Vous en avez rencontré plusieurs, enchaînez les histoires ...
Mais .... car il y a un mais ...
Tout bon marin a le sens de la narration, voire de l'exagération, ou de l'invention ..
Racontez au moins deux histoires, et faites deviner laquelle est fausse ! 

et si les deux le sont, faites croire le contraire.

    

 

C’est la veillée sur la coquille de noix,

Je fais mon tour de coque comme chaque soir de défi, la mer est calme, les matelots se retrouvent pour jouer avec les mots dont ils ont le secret, tous feux éteints, il ne reste que cette lampe tempête, dont la flamme oscille sous la brise du soir, je les entends raconter leurs faits d’armes, leurs  rires me parviennent assourdis par le clapotis des vagues, leurs jeux de mots  fusent tels des S.O.S dans la nuit étoilée…

Le dernier défi à la mode est un bâton de dynamite, « racontez votre rencontre avec une célébrité », il y a les matelots qui ne sont pas souvent descendus aux escales, qui restent sur la réserve, deux ou trois ont des histoires à faire rêver les midinettes de la planète, et ....

Il y a ces gaillards d’avant, comme mon père embarqué pour un petit tour aux souvenirs, qui raconte avec tant d’émotion malgré sa mémoire qui s’efface lentement…

« Ce soir, puisque nous en sommes aux confidences intimes, je vais vous dévoiler un secret que je n’ai jamais raconté à personne … Lorsque j’étais au lycée, dans ces années chamboulées d’après guerre, j’étais pensionnaire, on ne rentrait pas chaque semaine à la maison, les moyens de locomotions n’étaient pas aussi  pratiques que ceux de maintenant,  on restait parfois trois mois sans rentrer. Il fallait bien occuper son temps les week-ends . J’étais dans sa classe, c’était mon meilleur copain. Pendant trois ans nous avons refait le monde qui était le nôtre, inventions des jeux , des casse tête, des blagues pour épingler nos camarades, il n’y avait pas plus jouissif pour nous, que lever les yeux au ciel, montrer du doigt une chose inexistante, après maintes scrutations, nos amis voyaient ce que nous avions montré, nous décrivaient la chose, et nous riions complices de notre mauvais tour. (il a les larmes aux yeux en évoquant le souvenir, je crois même qu'il en rit encore) Nous inventions des grilles de mots croisés sans case noire, jouiions au bridge, apprenant aux pions de l’internat ce jeu passionnant, nous allions le soir, nos livres sous le bras, rejoindre leur chambre. Un jour nous fûmes pris en flagrant délit de transit après le couvre feu, nos acolytes de jeu, gardiens de la bonne conduite des dortoirs, vinrent à notre secours, prétextant que nous avions l’interrogation du lendemain à préparer . C'était un fabuleux dessinateur aussi, il n'avait pas son pareil, un coup de crayon sur une feuille de papier, et la course de vélo s'animait, vous sentiez l'effort sur les pédales, la lutte pour gagner, et le champion recevait le bouquet à l'arrivée…

 Je vous parle de lui, nous avions 12 ou 13 ans, la vie nous a séparés,  nombreux sont ceux qui s’exercent aujourd’hui à ses nombreuses facéties littéraires ….Je n'ai jamais osé le recontacter, d'autant plus quand il est devenu célèbre,  et j'ai ce regret , ce harpon planté dans ma chair. Il n’est plus de ce monde, mon ami du Lycée Geoffroy St Hilaire à Etampes, nos noms se terminant en « Ec » nous avaient rapprochés peut-être? Il y a quelques années, un dame charmante m'a contacté, pour faire oeuvre de mémoire , une émission télévisuelle lui était consacrée, elle avait téléphoné à nombre d'homonymes, m'avait enfin retrouvé, j'ai su alors que cette amitié avait été réciproque et que j'avais compté pour lui, nous étions ces jumeaux de tumultes en têtes, c'est lui l’Oulipo, les choses, je me souviens…C'était mon Georges Perec » 

 

Son histoire est belle, ces années lycée où ils fumaient en cachette dans les toilettes ...Il n'a même pas enjolivé le personnage, pourtant il a été marin mon père, il a seulement sorti fébrilement quelques coupures de journaux, quelques photos jaunies enfouies dans la poche intérieure de sa vareuse élimée, restituant ce pan d'adolescence retrouvée et leurs jeux qui n'amuseraient probablement pas un seul gamin de 13 ans de nos jours!  

 

Je suis là, pensive  ai-je rencontré « la célébrité » , oui je crois que je pourrais à mon tour participer au jeu , c'est même sûr !! Je l'ai rencontrée un jour de Février, c’était la Saint Valentin !  J’étais un peu timide il est vrai, pensez on n’en rencontre pas tous les jours…

Je m’étais habillée de manière à plaire, avait fourbi mes armes secrètes , un fourreau de mailles brillantes, un boa de plumes lumineuses,  il fallait ça… pour l’approcher et l’accrocher.

Dès le premier instant, quand  nos regards se sont croisés, nous sommes devenues inséparables, elle adulée,  tourbillonnante au milieu de cette foule effervescente, emportée dans ces fêtes qui ne s’arrêtent jamais… m’a fait rencontrer  son monde, bariolé, m’a intégrée jusqu’à  la fusion, j'ai su garder mon identité malgré la diversité de ses fans ! "Gloire et Beauté" premier rôle, et Tricotine à sa suite!

Depuis quelques temps , les valeurs se sont inversées, j' entends "qui est cette charmante "beauté" à côté de Tricôtine?" c'est vous dire !! me voilà bientôt plus célèbre qu'elle !! 

 

(je ne sais arranger les histoires pour qu'elles paraissent plus vraies ou plus fausses , à votre avis combien sont véridiques )

(réponse Mardi 14 /12/ 2010 08:00 )

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 07:00

Défi n°43

proposé par Noune

 

"COUP DE BALAI A BROCELIANDE"

Prenez la fée MELUSINE et son double, sombre SORCIERE.

Passez-les dans une tornade blanche jusqu’à ce que toutes les lettres se détachent.

Récupérez-les pour former 10 mots, en plus des 2 ci-dessus

 (on peut utiliser la même lettre plusieurs fois), et l’indispensable MERLIN.

Il n’y a plus qu’à utiliser ces 13 mots dans un texte libre

                   (si vous les mettez en italique, on les reconnaîtra)                

 

  0095

 

 

 

Dans la forêt de Brocéliande, la nuit profonde étendait lentement son manteau de brume enveloppant la lune d'un voile opaque, quelques bruits furtifs, se répondaient en écho: un lapin rentrait dans son terrier, fermait sa porte à double tour; un farfadet s'aventurait parmi les fougères levant de toute sa hauteur une luciole en guise de lanterne, faisait signe à ses congénères, il avait enfin trouvé le champignon idéal pour abriter leur bivouac.

Les elfes chantaient de douces  prières aux clochettes tintinabulantes: La forêt enchantée se préparait gentiment au coucher......

Soudain un craquement sinistre, un craquement de squelette brisé se fit entendre :une ombre hideuse revêtue de haillons, claudiquait  à travers les arbres écrasant sur son passage une flore ancestrale et ses habitants minuscules.

C'était la sordide sorcière , aucun doute, l'odeur fétide, pestilentielle qu'elle dégageait perdurait dans son sillage .

Les petits animaux de la forêt avaient compris, ce soir il y aurait carnage, incantations et poison en préparation...

Quel sortilège allait- elle encore inventer pour nuire à son cousin Merlin?

Arrivée dans son antre, la sombre créature s'affaira: raviva les braises de l'âtre, ajouta quelques bûches, et mit à chauffer un gros chaudron.

Sur la table des préparations glauques**, et gluantes* attendaient leur incorporation dans le mélange de sa nouvelle recette;

A la lecture du grimoire, un à un , les ingrédients prirent le bouillon:

deux crapauds aux yeux globuleux,

une rouge vipère  (préalablement mise au poing)

une cervelle de souris (choisir de préférence une souris verte ayant couru dans l'herbe des prés salés du Mont St Michel)

les ci-dessus mentionnées préparations glauques**  (mariner 24 heures une base d'huile d'olive et trois yeux humains exhorbités sous torture)

et gluantes* ( sinus de gnômes prélevés au coeur de l'hiver si possible juteux )

quelques épices pour la note corsée ,

une cuillérée de miel   (facultative apportera quelque douceur au moment de la dégustation)

augmenter la température de chauffe jusqu'à ébullition.....puis passer le tout au moulin à légumes, servir chaud .

 

Elle fit bouillir la marmite, tant et si bien.....

on ne le dit jamais assez, "marmite bouillue, potion foutue"

...tant et si bien qu'une tornade blanche s'en échappa, sous pression atmosphérique, le faitout déborda, dégueulant ses crapauds nouvellement greffés de globes oculaires humains (mi-cuits), le miel et les sinus  englués ensemble formaient un magma nauséabond fourré à la cervelle de souris verte devenue rose éosine, la vipère, verte de peur, quant à elle était parvenue à sauver sa peau enroulée sur le manche de la cuillère  (depuis ce jour "Le caducée" est l'emblème fidèle des sauveteurs de tous ordres )

La potion maléfique se répandit jusque sur le tapis brodé d'or fin, unique souvenir familial hérité de son oncle d'Armorique, et engloutit la sorcière, en tourbillons clapotants et acides.....

 

Sulfureuse mort alitée:

Ne jouez pas aux apprentis sorcier(e)s,

quand vous ne maitrisez pas les rudiments de quelque discipline qui soit

ça peut faire des dégâts et ça mélusine  en faillite !!

     

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 23:36

Sur une idée de Parisianne "objets inanimés" ,

 

Une grande Dame a rêvé quelques instants.... depuis l'armoire du grenier (clic)   

 

La petite en rêvait depuis tant de temps, s'extasiait devant les vitrines des grands magasins sur des fabrications rosies attirant les gamines, qu'on appelait "machine à écrire" parce que c'était la mode .

 

J'étais la divine , "la Royale", qu'on lui avait offerte.

 

Je m'étais pavanée un matin de Noël enrubannée de papier coloré, sous ce sapin miniature, qui laissait perler quelques gouttes de sueur résinées, dans cet appartement surchauffé . 

 

 Son père m'avait  d'abord camouflée dans sa cave atelier, pour me faire une toilette intime, avait amoureusement huilé mes rouages mécaniques, pour que chacune de mes touches fasse mouche.

 Je n'étais pas une petite jeune tout juste sortie d'usine , j'étais une réformée du boulot, il manquait trois capuchons d'alphabet à mes touches, mais j'avais fière allure . Une limousine, une solide "traction"  malgré mon clavier édenté.

 

J'étais la Royale surprise de Noël !

 Je ne fus pas déçue, une fois débarrassée du papier cadeau qui m'étouffait , je fus son amie dès notre première rencontre.

 

Je suis aujourd'hui dans ce grenier, sans tristesse, je ne suis pas partie comme d'autres objets, abîmée dans un container ou une benne de recyclage, elle sait que je suis là, parfois elle me rend visite, me caresse du bout des doigts, comme l'on ferait d'un piano qui vous émeut , frappant quelques notes sibyllines.

 Mon ruban bicolore rouge et noir, a séché, elle n'en a pas trouvé pour le remplacer; je me souviens de ses petits doigts qui habilement suivaient mes guide ligne, pour tendre mon ruban, ses petits doigts maculés d'encre fraiche...,  elle rembobinait à la main, faisant perdre la tête à ma bobinette gauche dans un tourbillon de plaisir, et rechargeait en sens inverse ma bobine droite qui redevenait ventrue, prête à nouveau pour les mots à frapper, prête à embarquer  pour des lignes d'évasion féérique.

  

 C'était le temps où nous jouïons ensemble des partitions particulières, elle me confiait  ses tickets de clientes dans son univers de "Mademoiselle la Marchande", puis les noms de ses abonnés dans " Madame La bibliothécaire" : je m'appliquais à son gré pour aligner  les dates d'emprunt et date limite de retour de l'oeuvre littéraire, tabulant les colonnes dans un gros bruit de chariot déplacé sur son rail.

 

Son sourire enfantin, radieux, quand ma sonnette annonçait la fin d'une ligne était mon plus joli cadeau.

 

 A chaque déménagement, la petite fille menue me portait malgré mon poids important, j'étais son trésor, elle ne confiait cette tâche à quiconque de peur que je ne tombe dans les escaliers au risque de me briser.

Elle déménageait souvent.. parfois d'appartement, mais parfois simplement dans sa chambre, elle était toujours à la recherche de l'endroit idéal , pour me voir depuis son lit ou la porte d'entrée.

 J'étais une reine sur un piédestal .

Ma peinture était quelque peu défraîchie, elle habillait parfois mon capot de papiers irisés suivant l'évolution de ses goûts, patiente, inventant le papier collant  pour moi à grand renfort de ruban adhésif.

 

Chaque année, elle otait ma parure fânée par la lumière et le soleil,  j'étais une élégante essayant une robe différente, sa mode  était la mienne, j'avais ma modiste personnelle.

 

Je sais qu'elle ne m'abandonnera pas, même si je suis là, au repos, je sais bien qu'elle frappe sur des claviers plus souples depuis quelques années, je ne suis pas rouillée malgré mon âge avancé, elle m'entretient à l'huile d'olive . Il manque juste un ruban rouge et noir bien encré pour que je puisse élancer à nouveau mes lettres et ma ponctuation ..

Existe - t-il quelque part cet alter ego.?

Il faut que je songe à glisser cette idée,souffler au creux de son oreille ... il n'est peut-être pas trop tard .... 

 "Dis !?Tricôtinette,  regarde peut-être sur internet ?"

 

@ La Royale de Pascale

 

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