Objets volants à moteur
le ciel médusé
montre son étonnement
Tricot - Crochet - Couture - Créations uniques |
Le blog de
Néon & Tricôtine
Ma bulle à partager c'est aussi.... les mots, l'écriture et .......souvent de drôles d'idées |
La vie est trop courte pour ne pas créer |
Bienvenue dans la bulle de Néon et Tricôtine.... une bulle rose de folies
Néon, c'est mon cerveau qui tournicote sans jamais me laisser en repos... Retrouvez nos créations à emporter sur Tricotinobulles |
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le ciel médusé
montre son étonnement
Jeudi en poésie
communauté CROQUEURS DE MOTS
Je me souviens de ce jeudi d'Avril
un hommage sur le quai
celui là je n'y assistais pas.
Je me souviens de ce jeudi d'Avril
J'attendais , dans mon coin
surprise préparée avec soin
de Tricôtine à Tricotin.
Je me souviens de ce jeudi d'Avril
arrivée juste la veille
parmi d'autres merveilles
commande spéciale
du Néon de Pascale
encore surprendre
son cher et tendre
malgré tant d'années
voilà une drôle d'idée...
Je me souviens de ce Jeudi d'Avril
Impatient, Néon trépignait
deux surprises un même soir
vous auriez dû le voir!
Tricotin, embarqué, intrigué
se fit mener par le bout du nez!
riait, se posait mille questions
choisir un modèle?
cadeau d'anniversaire ?
en Avril au lieu de Février ?
Je me souviens de ce Jeudi d'Avril
je fus sa surprise !
le regard soudain éclairé
le sourire éclatant
Il a fondu ..........
m'a inspectée, retournée, soupesée
Je me souviens de ce jeudi d'Avril
il m'a choisie ..moi!
son modèle tricotiné
"couleurs d'automne"
encore un petit mois
il m'attend, patient...
pour m'avoir rien qu'à lui !!
Il se souvient de ce Jeudi d'Avril
jour de surprise du chef
comme c'est l'année du F !
Il m'a nommée "FARFOUILLE"
je mange , je dors, je grossis, je suis une boule de poil ........il m'adore
Jeudi en poésie
communauté CROQUEURS DE MOTS
image:www.fotosearch.fr
Elle imprègne ses plus intimes pensées.
Elle impose au fil des jours de prendre soin d'elle
se conduit en *maîtresse exigeante mais féconde.
Elle réclame en toute saison
disponibilité et conscience.
*Intimement lié à sa passion,
il prodigue à la belle,
les soins les plus tendres
Gouvernant la vie
de qui la possède,
elle ne s'accomode
ni de l'infidélité vacancière
ni des rendez vous manqués
ni des deuils paralysants.
Triste ou joyeux,
alerte ou perclus,
amoureux ou délaissé,
quand le temps est venu,
le vigneron se doit à sa vigne.
*A l'épouse patiente,
il faut raison se faire
la lutte est inutile....
les armes inégales
la rivale est "fatale" !
texte de Maurice Denuzière....
* revisité en poésie par Tricôtine
ci dessous je vous livre le texte original
La vigne exerce sur le vigneron une emprise physique et imprègne ses plus intimes pensées.
En imposant à l'homme au fil des jours de prendre soin d'elle, la vigne se conduit en épouse exigeante mais féconde.
Malgré quelques écarts ou oscillations météorologiques, ignorés du calendrier, le vignoble réclame en toute saison, disponibilité et conscience.
Intimement lié à sa vigne, le vigneron joue chaque année à qui perd gagne.
La vendange est l'enjeu de cette partie en plusieurs manches où toute relance est incertaine.
La taille habile, le minutieux désherbage, l'ébourgeonnage prudent, l'effeuillage orienté sont les atouts du vigneron, mais le destin dispose de cartes fatales qu'il peut abattre à tout moment: gel tardif, grêle, vaudaire,sécheresse, parasites.
Gouvernant la vie de qui la possède, la vigne ne s'accomode ni de l'infidélité vacancière,ni des rendez vous manqués,ni des deuils paralysants.
Triste ou joyeux, alerte ou perclus, amoureux ou délaissé,quand le temps est venu, le vigneron se doit à sa vigne....
Nous ne serons pas là ce soir
pour vous rendre visite
Tricotin sera à la fête
avec sa légitime Tricôtine
"soirée ....spéciale.... Rivale"
Nous lèverons nos verres
à la santé de son dernier né
discussions passionnées
"vin, vigne, vignoble, vignerons"
ça nous changera d'air... pas de paroles...
Jeudi en poésie
communauté CROQUEURS DE MOTS
Thème du 29 AVRIL "Le Bonheur"
On le croit loin parfois
On le cherche,
présent pourtant
"patte de velours"
on ne l'entend pas toujours
on ne croise pas son regard
Il faut se faire chat
pour le trouver
comme moi !
un nouveau jour, chaque jour
bonheur!
un oiseau chante
bonheur!
une fleur parfumée
bonheur!
un sourire accordé
bonheur!
un soir, chaque soir
bonheur!
la recette est facile
chacun peut la noter
une petite chose à écouter chaque matin
une petite chose à donner dans la journée
une petite chose à regarder chaque soir
bonheur patte de velours
" LA VIE "
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
Je voulais vous écrire un mot
pour participer chez Brunô
sortie de ma bulle un instant
emprunter sa plume au Pierrot
partie la chercher dans la lune
restée accrochée par un fil
"tricotine" pendue au croissant,
c'est angoissant !
Balancée de liane en liane
j'ai rencontré au clair de la toile
des feux d' ARISTIDE brillants.
j'ai pris des rides en rigolant
me suis perdue hors de ma bulle.
Un gros vol d'oeufs en chocolat
qui passait près de ma couette
m'a ramenée de ma mission
j'ai eu beau protester,
refuser leurs avances,
ignorer leurs oeillades tentatrices,
me débattre de toutes mes forces...
la raison du plus fort, est toujours la meilleure
surtout celle du chef, dans son papier doré
j'ai souffert le martyre...
Néon tu exagères , aucune volonté !
pas de plume dans la bulle,
pour vous écrire un mot
une fois encore, voilà
tricotine chocolat,
sans poésie à vous offrir.....
Le pardonnerez vous ?
Ne passeront plus les oeufs
avant l'année prochaine,
une conduite, Néon achètera
et une plume aussi, il a promis!
Néon copiera pour vous
tous les Jeudis....des poésies
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
Coquineries du jeudi
Rimes et sentiments
Ordonnés selon votre gré,
Quel bonheur de croquer,
Une à une les poésies
Evoquées par vous... amis,
Un à un les poétes
Révoltés ou amoureux.
Songer à leur écho
Dans le secret de mon coeur
Emotions et tressaillements
M'apaisent ou me bouleversent;
Offrandes pour Néon et Tricotine
Tentations irrésistibles
Savez nous capturer à jamais....
Pascale...ine..inette
(cliquez sur l'image c'est pas un poisson !!!)
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
spécial femme... poète (2)
printemps des poètes
Ô femmes, c'est pour vous que j'accorde ma lyre ;
Ô femmes, c'est pour vous qu'en mon brûlant délire,
D'un usage orgueilleux, bravant les vains efforts,
Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports.
Assez et trop longtemps la honteuse ignorance
A jusqu'en vos vieux jours prolongé votre enfance ;
Assez et trop longtemps les hommes, égarés,
Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ;
Les temps sont arrivés, la raison vous appelle :
Femmes éveillez-vous et soyez dignes d'elle.
Si la nature a fait deux sexes différents,
Elle a changé la forme, et non les éléments.
Même loi, même erreur, même ivresse les guide ;
L'un et l'autre propose, exécute ou décide ;
Les charges, les pouvoirs entre eux deux divisés,
Par un ordre immuable y restent balancés.[...]
Mais déjà mille voix ont blâmé notre audace ;
On s'étonne, on murmure, on s'agite, on menace ;
On veut nous arracher la plume et le pinceau ;
Chacun a contre nous sa chanson, ses bons mots ;
L'un, ignorant et sot, vient, avec ironie,
Nous citer de Molière un vers qu'il estropie ;
L'autre, vain par système et jaloux par métier,
Dit d'un air dédaigneux : Elle a son teinturier.
De jeunes gens à peine échappés au collège
Discutent hardiment nos droits, leur privilège ;
Et les arrêts dictés par la fatuité,
La mode, l'ignorance, et la futilité,
Répétés en écho par ces juges imberbes,
Après deux ou trois jours sont passés en proverbes.
En vain l'homme de bien (car il en est toujours)
En vain l'homme de bien vient à notre secours,
Leur prouve de nos coeurs la force, le courage,
Leur montre nos lauriers conservés d'âge en âge,
Leur dit qu'on peut unir grâces, talents, vertus ;
Que Minerve était femme aussi bien que Vénus ;
Rien ne peut ramener cette foule en délire ;
L'honnête homme se tait, nous regarde et soupire.
Mais, ô dieux, qu'il soupire et qu'il gémit bien plus
Quand il voit les effets de ce cruel abus ;
Quand il voit le besoin de distraire nos âmes
Se porter, malgré nous, sur de coupables flammes !
Quand il voit ces transports que réclamaient les arts
Dans un monde pervers offenser ses regards,
Et sur un front terni la licence funeste
Remplacer les lauriers du mérite modeste !
Ah ! détournons les yeux de cet affreux tableau !
Ô femmes, reprenez la plume et le pinceau.
Laissez le moraliste, employant le sophisme,
Autoriser en vain l'effort du despotisme ;
Laissez-le, tourmentant des mots insidieux,
Dégrader notre sexe et vanter nos beaux yeux ;
Laissons l'anatomiste, aveugle en sa science,
D'une fibre avec art calculer la puissance,
Et du plus et du moins inférer sans appel
Que sa femme lui doit un respect éternel.
La nature a des droits qu'il ignore lui-même :
On ne la courbe pas sous le poids d'un système ;
Aux mains de la faiblesse elle met la valeur ;
Sur le front du superbe, elle écrit la terreur ;
Et, dédaignant les mots de sexe et d'apparence,
Pèse dans sa grandeur les dons qu'elle dispense. [...]
( note de Tricoplume: Ne confondons pas Arts féminins et Arts ménagers !!! )
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
spécial femme... poète
printemps des poètes
Zoé FLEURENTIN (1815-1863)
Sur la lyre tissant mes douces mélodies,
Tantôt j'ai fait gronder un hymne à la vertu ;
Et tantôt, soupirant, mes lèvres moins hardies
Ont tout bas murmuré : " Printemps, que me veux-tu ? "
Restant toujours fidèle à l'essaim de mes rêves,
Jamais je n'ai maudit l'extase de l'amour,
Ni condamné ceux qui, dans des heures trop brèves,
Prononcent des serments qu'ils oublieront un jour.
@@@@@@@
Pascale TRICOTINEUSE
(1963 - hé ça va pas !! je connais pas la date!)
écrit 12.03.2010
Sur mes aiguilles tricotant mes doux pullovers
Tantôt je fais des mailles à l'envers
Et tantôt, soupirant, je fais des noeuds
à mon ouvrage, râlant , tirant, cassant
le fil de mon tourment.
Restant toujours fidèle à mon Néon
Jamais je n'ai maudit ses idées déjantées
Ni condamné mes abandons, dans des heures trop brèves,
de créations impossibles à montrer au grand jour.
(poésie du Néon à la façon de Zoé F.... comme Tricotineuse)
Poésie chez Bruno
et les "croqueurs de mots"
aujourd'hui je laisse le soin à Tristan
mon petit écureuil de 6 ans
de proposer ses poésies et chansons
ce sera sa contribution enfantine
pour marraine Tricotine
Tristan nous a choisi un sujet
cher à nos coeurs
Chanson du Chat
Il était un petit chat miaou miaou
il était un petit chat qui n'écoutait pas maman
Un jour dans sa tasse de lait miaou miaou
un jour dans sa tasse de lait, il vit une mouche qui buvait
Le petit chat veut l'attraper miaou miaou
Le petit chat veut l'attraper, mais la mouche s'est mise à voler
Par la fenêtre elle vola, La la la
Par la fenêtre elle vola et le petit chat vite grimpa
Il tomba de très très haut miaou miaou
Il tomba de très très haut, heureusement dans un baquet d'eau
Il sortit tout frissonnant miaou miaou
Il sortit tout frissonnant, maintenant il écoute sa maman
Merci Tristan tu les a bien apprises par coeur
et je t'écoute avec bonheur